Le Salon Rouge d’Aiichou

Les Coulisses du Travail Érotique avec Elyana Blake

Aïchou Episode 8

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Plongez-vous dans le monde captivant et souvent méconnu du travail sexuel avec notre invitée Elyana Blake, une jeune travailleuse du sexe de 24 ans, qui nous partage son parcours inspirant. Découvrez comment sa curiosité initiale pour le sugar dating l’a menée sur des plateformes comme Seeking Arrangement, où elle a dû jongler entre authenticité et survie financière. À travers ses expériences personnelles, mettons en lumière les défis et les manipulations mentales auxquels elle a dû faire face depuis que cette activité est devenue sa principale source de revenus depuis la pandémie.

Explorez les dimensions juridiques et morales complexes qui entourent le travail du sexe, tout en abordant les stéréotypes et perceptions publiques qui accentuent la vulnérabilité des travailleuses. Nous discutons de la récente décision de la Cour européenne des droits de l'homme et des soucis que ressentent les travailleuses du sexe à propos des voyages aux États-Unis, en raison des lois strictes et de l'utilisation de la reconnaissance faciale. Ces discussions soulignent l'urgence de déconstruire les idées reçues et de sensibiliser davantage sur les violences sexuelles et les réalités du quotidien de ces femmes.

Enfin, plongeons-nous dans les dynamiques personnelles et professionnelles de ce milieu, des relations avec les clients aux rivalités entre collègues. Iliane nous raconte des anecdotes marquantes sur les attentes irréalistes des clients, la gestion des agences d'escorte et les complexités des "walks of shame". À travers ses histoires, l'importance de l’authenticité et des liens intimes se dévoile comme essentielle pour naviguer dans ce secteur. Rejoignez notre conversation sincère et enrichissante pour découvrir un aspect souvent occulté de notre société.

Rencontre Élyana https://tryst.link/escort/elyanablake

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Speaker 1:

Où la coûte, où le coûte. Bienvenue, re-bienvenue aux personnes nouvelles. Écoutez la gang. Maintenant, je peux dire vous, parce que pendant 4 épisodes, je disais dessus, parce que, clairement, il n'y avait personne ici sauf moi. Maintenant on est 50. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire d'être 50 personnes à m'écouter radoter? Bonjour, les 50. I love you. Aujourd'hui, j'ai encore un invité aujourd'hui, donc, je vais la laisser se présenter, puis juste dire, vous dire c'est vrai, il faut que je parle au vous. On va parler un petit peu d'actualité, un peu de notre vécu, de nos expériences. Avant de commencer, je vais la laisser se présenter, puis je vais vous dire n'oubliez pas d'aller remercier notre sponsor, eros et compagnie, avec le code promo, sauf à 15. Vous économisez 15% de rabais, moi je reçois une commission Et, en plus, ça signale à Eros que c'est bien qu'il me sponsorise, c'est bien qu'il soit leur ambassadrice, parce que, wow, il faut garder ce contrat-là. Les gars, j'ai un loyer à payer. Donc, sur cette belle note, je vous laisse, je la laisse se présenter.

Speaker 2:

Bonjour. Moi, c'est Iliane. J'ai 24 ans, puis je suis travailleuse du sexe depuis 4 ans, je pense, Depuis la, depuis la pandémie, Oui, la Depuis la pandémie. Full time depuis la pandémie, Mais avant ça, j'avais fait des petits trucs par-ci, par-là, on the side. Mais là, c'est ça. Ça fait quatre ans que c'est mon revenu principal. Je te dirais Parfait, j'aime ça.

Speaker 1:

Quand t'avais commencé avant, c'était pour quelles raisons? avant la pandémie.

Speaker 2:

Ben moi, en fait, si on part du début, j'ai vraiment toujours été intriguée par tout ce qui est sex work. J'ai rencontré une personne qui était sugar baby, en fait, dans ce temps-là, puis elle avait un appart de fou dans le temps, on avait vu sur Montréal. On était jeunes, on avait 18 ans moi j'avais 18 ans.

Speaker 2:

En fait, c'est elle qui m'a fait mon compte seeking arrangement avec moi, parce que moi j'étais super curieuse. Elle était juste comme t'aimerais-tu voir comment ça marche. Je me rappelle on était assis à côté de sa fenêtre vue sur Montréal. On buvait un petit vodka Canberge. On a fait mon account, c'est ça. Après, je voyais des sugar daddy par-ci, par-là. Je ne sais pas si tu as déjà été sur Seeking.

Speaker 1:

J'ai été sur Seeking. Je questionne si mon, je questionne si je peux avoir du succès là-dessus?

Speaker 2:

C'est très questionnable. Moi, je ne suis pas, je ne recommande pas cette plateforme-là à qui que ce soit. En fait, à qui que ce soit En fait, je ne recommande pas ça. Tout le monde, bien pas tout le monde.

Speaker 1:

99% des gens à qui j'ai parlé, c'est du monde qui se cherchait plus une escorte arabais que une sugar baby.

Speaker 2:

Mais il ne faut pas être trop de l'air. d'une escorte, c'est ça la fin C'est une whole mind game. Il faut que tu aies de l'air d'une sugar baby qui veut rechercher quelque chose de genuine pis, qui est vraiment pas gold digger, mais faut quand même peut-être chercher l'argent parce que c'est pas eux qui vont te le donner.

Speaker 2:

C'est ça, c'est ça exact fait que c'est vraiment de la perte de temps. Moi, je trouvais pis, tu sais. Mais moi, je pensais jamais ça, tu sais juste de comme ok, tu peux leur écrire aussi en premier. Moi, c'était comme un jeu pour moi. Il m'est arrivé des affaires de gars qui me payaient pas des niaisages, des niaisages de qualité supérieure, c'était n'importe quoi, c'était quand même. Je pense que je vais retourner sur Se petit seeking juste pour me faire inviter à un souper.

Speaker 2:

Mais c'est ça, tu peux rencontrer du nice monde, honnêtement. J'ai eu des bonnes expériences aussi. J'ai eu un sugar daddy que on se voyait chaque semaine. C'était quand même vraiment bien, jusqu'à temps que Je sais pas ce qu'il s'était passé. En tout cas, ce gars-là, bref, je connais plein de filles. J'ai rencontré plein de filles qui l'avaient vu aussi. Il a été super irrespectueux avec d'autres filles, mais avec moi, c'était correct. Il m'avait tout le temps payé, il m'a donné un téléphone. À la fin, j'étais moins d'âme de le voir, il a juste commencé à m'insulter, évidemment.

Speaker 1:

Évidemment Comme les hommes comme on les connaît bien. Oui, comme les hommes Comme on les connaît, avant de continuer dans notre parcours individuel. Il parlait quelque chose dans les médias. Il parlait dans les médias, il parlait dans la vie, puis les médias en ont parlé. Un article dans la vie. Puis les médias en ont parlé. Un article dans la presse qu'on voit le titre, c'est 20 mois de prison pour avoir agressé sexuellement deux travailleuses du sexe. Ils brisaient des condoms à l'insu des victimes. Son nom, c'est William Bernard Martin, une femme. Je vais lire le vrai article, puis je vais pas lire la parenthèse. Ça va pas. William, une femme. William Bernard Martin a tenté son tout-va au début de l'audience, mardi.

Speaker 1:

Sa nouvelle avocate, maître Annabelle Bergeron-Gendron, a alors réclamé le report du jugement afin de déposer une requête en arrêt de procédure de type Jordan. En raison des délais déraisonnables. Pas question de reporter l'affaire à trancher. Le juge, merci, juge. Le Montréalais de 32 ans a donc pris le chemin de la prison, alors qu'il espérait s'en tirer au mieux avec la prison à la maison. Mais ils ont l'audace de. Ils espéraient. Pourquoi? vous faites des crimes, pas besoin d'espérer n'avoir rien. Vous faites des crimes, espérez la peine de mort, même. Espérez la peine de mort. Puis, si jamais c'est pour ça, vous soyez contents.

Speaker 2:

C'est quand même de temps qu'il y a eu non Attends, je vais le dire après.

Speaker 1:

Il paraît s'en tirer au mieux avec une peine à la prison. Le juge a toutefois conclu que William Bernard Martin posait un danger trop important pour la société pour qu'il soit incarcéré dans la collectivité. Oh mon Dieu, merci juge. Le risque n'est pas minime. En cas de récidive, m Martin expose des travailleuses du sexe et ses autres partenaires aux infections transmises sexuellement. Il risque aussi de provoquer des grossesses non désirées, a conclu le juge Perrault. William Bernard Martin a intentionnellement brisé son condom pendant plusieurs relations sexuelles avec des travailleuses du sexe. Au départ, les femmes croyaient qu'il s'agissait d'un accident, avant de réaliser que ça semblait être un modus operandi. Selon la Couronne, il aurait fait le coup à quatre femmes, mais seulement deux ont témoigné. C'est pour ça que, dans le titre, ça dit agresser deux femmes. Il y en a juste deux qui sont allées de l'avant avec la plainte. On ignore comment le délinquant s'y prenait pour endommager les condoms.

Speaker 1:

Au procès, william Bernard Martin a fait valoir que les condoms offerts par le salon étaient trop petits pour son entre guillemets très gros pénis. Une preuve exhaustive de la taille des condoms a d'ailleurs été présentée. Dans les salons, il y a plein de tailles Le extra large du Oui, c'est ça Le magnum, mettons du salon. C'est quoi, le magnum du salon et le magnum de l'épicerie De la pharmacie? Même affaire. Tu comprends? Je ne comprends pas pourquoi ils ne prendraient pas le magnum du salon. De toute façon, il y a eu tellement Oui, quand ils mettent leur pied au complet, leur tête au complet.

Speaker 1:

Les très gros pénis rentrent quand même dans les petits condoms.

Speaker 2:

Il y a une limite à avoir un très gros pénis en guillemets Et j'aime comment.

Speaker 1:

Je ne sais pas si tu as déjà remarqué, mais sur mon coup, les condoms, tu sais le gros, maintenant extra large, puis là les petits, ce n'est pas écrit petit, ce n'est écrit slim fit, snog, comme le monsieur. Pourquoi slim fit? On peut dire tout petit, on peut dire très petit, très petit condom. Veux-tu un très petit condom? Ils ont pas tant petit non plus. Non, mais je pense on va dire que c'est comme 1,6 cm, le normal, c'est 1,6. Millimètre, mettons 1,6 cm, mettons le normal 1,5, le petit 1,7, le gros La gang Il y a 1 mm de différence dans chaque, les gens qui ont des très petits pénis.

Speaker 1:

je ne sais pas comment Je ne pense pas qu'ils peuvent en mettre. Ça. Rentre nulle part, tu le crosses avec deux doigts, tu n'as pas besoin de porter les sous-bosses. Je dis ça sans rire de vous, les très petits pénis, je m'excuse. En même temps, je m'excuse pas parce que, la plupart d'entre eux, ils aiment ça, qu'on les humilie, mais ça doit être honnêtement difficile pour eux là, pour question de pénétration puis aussi protection pour vrai, Puis il y a des protèges qui t'auraient sûrement, qui existent sur le marché.

Speaker 2:

Il y a des dics dentaires là. C'est la pellicule dans le même.

Speaker 1:

Oui, ça, là, les deux, on se frotte, on fait les ciseaux. Ça peut être une option. Je vais faire les ciseaux avec mon monsieur, ah, ok. Ensuite, je suis pas contente. Le juge retient que le refus de porter le condom ou le retrait de celui-ci touche les femmes de façon disproportionnée. Il s'agit d'un exercice manifeste de domination qui témoigne d'un mépris de la capacité de la personne à dicter les limites de sa participation et d'un moyen de se servir d'elle comme moyen d'atteindre ses fins sexuelles, souligne le juge. Atteindre à ses fins sexuelles, souligne le juge. L'avocat de la défense, maître Robert Bellefeuille, a même fait valoir que son client ne méritait pas la prison puisque les victimes étaient d'abord consentantes et qu'il ne les avait pas forcées. L'audace de dire une phrase comme ça, à voix haute, me dépasse.

Speaker 2:

Attends, c'est l'avocat qui Ouais c'est l'avocat.

Speaker 1:

C'est honteux, pour vrai Ça regarde, je comprends que tu fais ta job d'avocat, on dirait que c'est même pas une phrase, est-ce qu'il se peut?

Speaker 2:

C'est un manque de Honnêtement. ça sort comme un manque d'éducation sur les violences sexuelles, pis sexuel, puis aussi ben juste, en général, je trouve, c'est en tout cas une chance que le juge est là pour ressaisir le tout.

Speaker 1:

Je l'aime, Je l'aime le juge. Merci, juge. Le juge a dit les victimes n'ont pas moins consenti à la relation, n'ont pas moins consenti à la relation sexuelle sans condom parce qu'elles avaient consenti à une Voyons avait consenti à une Voyons Parce qu'elle avait consenti à une relation sexuelle, point. Avec condom, parce qu'ils ont, en tout cas, je ne suis pas capable de lire, mes yeux ont vraiment été croches Dans le fond, vu qu'ils avaient accepté avec condom. ils ne sont pas consentis sans condom. Exact.

Speaker 1:

Donc c'est une agression, donc elles n'ont pas consenti, un point, c'est tout. C' Le juge Perrault démontre plusieurs stéréotypes et mythes dans sa décision. Il rappelle que les travailleuses du sexe sont des femmes vulnérables qui exercent un métier dangereux. Cette vulnérabilité représente un facteur aggravant dans l'imposition de la peine. Maintenant, je ne vais pas caler parce que c'est un bon pas pour nous. C'est juste la façon que Les travailleuses, tu sais qui sont des femmes vulnérables. Bon, attends.

Speaker 2:

Regarde, là, c'est à déconstruire, là, tu sais, C'est ça, pourquoi sont vulnérables, tu sais, je ne comprends pas, c'est ça.

Speaker 1:

Qui exercent un métier dangereux. ben t'sais, il y a des, C'est relatif. En tant que tel, le métier peut être dangereux, j'en conviens. Est-ce que Vulnérable, Je sais pas. on dirait que je le vois comme Peut-être que je le vois trop négatif. On dirait que je peux comprendre, dans un contexte de plus vulnérable aux attaques, peut-être tout nu dans un lit avec quelqu'un dans le sens t'es vulnérable aussi, Peut-être vulnérable aussi aux agressions sexuelles. C'est ça, peut-être c'est ça, peut-être c'est dans ce sens-là.

Speaker 2:

Peut-être qu'il y a bien des constructs qu'il voulait dire dans ce sens-là. Moi je pense que non. Je suis à ton élevé, les fils du pour qu'il soit comme slot power.

Speaker 1:

Il faut qu'il y ait un peu de pitié aussi qu'il soit mélangé à ça.

Speaker 2:

C'est ça juste être slot power, mais c'est ça. Cette vulnérabilité représente un facteur aggravant dans les positions de la peine. Mais au contraire, moi je pense que même si ça avait pas été des traverses du sexe, ça aurait été des agressions quand même. Je veux dire quelqu, quelqu'un avec qui tu couches dans un one night, qui enlève le condom sans te le dire. C'est la même chose, pis ça arrive aussi.

Speaker 1:

Je sais pas non plus c'est la formulation que j'aime pas trop avec la vulnérabilité, parce que, comme tu dis, c'est pas parce que c'est Travazitec qu'il devrait aller en prison, c'est parce qu'il a agressé du monde qu'il devrait aller en prison, comme le choix de la victime. C'est pas que ça devrait pas avoir un impact dans le sens où, oh, si t'as agressé une femme adulte ou un enfant, t'as agressé du monde. Les gens ont pas moins de valeur parce qu'ils ont 12, 15, 19, 30, parce qu'ils sont vieilles, parce qu'ils sont vierges, parce qu'ils sont enceintes. Crime, c'est crime. Monsieur.

Speaker 1:

On devrait tous les jeter en prison jusqu'à, je pense que les hommes devraient naître en prison.

Speaker 2:

On les libère avec des conditions de bonne conduite.

Speaker 1:

Où les hommes naissent castrés, puis là, à besoin, on leur en coûte. Je suis plus capable. Hein, les gars, ils n'ont pas le droit. La peine doit donc tenir en compte du fait qu'une agression sexuelle d'une travailleuse du sexe n'est pas moins qu'une agression sexuelle d'une femme vulnérable. Bon OK, souligne le juge, d'origine française. William Bernard Martin est résident permanent. Il risque ainsi d'être expulsé du pays. Il a déjà porté en appel le jugement sur culpabilité. Bon, les gars là, vous avez pas votre carte verte. et puis vous venez ici agresser les gens. Vous êtes même pas des gens du pays, là. Comment?

Speaker 2:

C'est l'audace.

Speaker 1:

Oui, l'audace. Je vous dis, les hommes sont nègres.

Speaker 2:

l'audace, ceux qui croient en Dieu. Quand Dieu distribuait l'audace.

Speaker 1:

tous les hommes étaient là, Tous les hommes étaient premiers en ligne. C'est quelque chose. C'est pas normal. T'es même pas citoyen du pays. t'agresses les gens, Évidemment qu'on n'allait pas te donner une table sur la main, t'es même pas un citoyen ici. Mais oui, c'est clair, les gens se protègent entre eux ici. T'es un Français. T'as oublié qu'ils disent maudit français toute la journée? Tu penses que t'es pas en prison, monsieur le maudit français?

Speaker 2:

C'est ça? c'est ça, c'est pas gentil. Il y avait pas sa résidence permanente dans le fond. Oui, oui, ta résidence permanente, c'est moi qui le joue en poste.

Speaker 1:

Ah, qu'il y a sa résidence permanente. Oui, ils vont l'envoyer en prison en France. Ce serait le fun, hein? Ben quand même, je sais pas comment ça marche, la prison de France.

Speaker 2:

Ben, je pense que Je sais pas, je m'y connais pas tant que ça, mais En tout cas, je veux pas dire, mais en tout cas, avec le procès de Gisèle, Oui. Pellicot, ouais, genre, ça a mis en lumière beaucoup de problématiques. Just, il y a beaucoup de problématiques juste dans la manière que les gens réagissent ou qui sont pas éduqués un peu sur des, c'est peut-être mieux qu'ils fassent la prison ici Des manques de consentement et tout. Je sais pas Si on en voit en France.

Speaker 1:

Ils vont dire que c'est la fille qui l'a cherchée. Elle était une pute. Peut-être t'as agressé des gens ici, paye ici, et maintenant on le renvoie là-bas. Pis, ils sont comme c'était des putes.

Speaker 2:

Ils avaient dit oui ils ont reçu leur jambe je sais pas comment ça fonctionne là-bas par rapport au sex work. J'ai trop peur je pense que peut-être vu que nous on est pas dans, est-ce que les les travers du sexe là-bas en Europe? ben, en France, sont illégales comme aux States? Je vais regarder.

Speaker 1:

Je sais pas si elles sont décriminalisées, légalisées ou quoi. Je pense pas qu'elles soient légalisées, en tout cas En France. Ça m'étonnerait. Je pense que c'est illégal Chaque fois que je vois des vidéos Peut-être que c'est juste moi, peut-être que c'est justement, peut-être c'est juste des des tours, soit flotcher, pas savoir voir des vidéos de gens qui parlent de la commande à prostitution. Si les gars, c'est des français que c'est illégal, mais chaque fois que j'entends, mais si c'est des, youtube est là. Prostitution france, 2024, à l'église, un peu unique pourquoi je la prostitution à Les Jeux olympiques?

Speaker 2:

Une qui Pourquoi?

Speaker 1:

les Jeux olympiques La prostitution à l'heure des Jeux olympiques.

Speaker 2:

La crainte d'une ubérisation?

Speaker 1:

Quoi Ubérisation? La crainte d'une ubér Quoi.

Speaker 2:

Ubérisation des services sexuels, quoi.

Speaker 1:

OK, en deux clics, la fille est avec le client. Ah, c'est comme Uber Eats, c'est ça qu'ils disent. On est des Uber Eats. Oh, mon Dieu, c'est malaisant tout ça. On est des Uber Eats. C'est un peu malaisant.

Speaker 2:

Oui, j'avais jamais vu ça comme ça. Mais c'est pas en deux clics, Mais moi j'ai souvent dit vu souvent que Montréal, c'est un peu le fast-food du sex-work. Ça me fait un peu penser à ça, vu qu'il y a tellement d'agences et de centres de massage.

Speaker 1:

Tu as beaucoup d'options.

Speaker 2:

c'est ça, Chaque coin de rue, littéralement chaque coin de rue. J'ai jamais vu ça dans une autre ville ailleurs qu'ici Pe. Mais tu sais, admettons à Bangkok. Oui, clairement, je comprends ce que tu veux dire.

Speaker 1:

Non, je, sais pas Moi, bon les autres villes, Parce qu'avant de faire ça, j'étais naïve aussi. Avant de le faire, je voyais rien. Je pensais que le salon de massage, c'était juste dans les films.

Speaker 2:

Je pensais pas que c'était pour vrai.

Speaker 1:

Mais tu viens de Montréal. Non, je passe devant, mais pour moi, je vois ma sage, je pense je suis pas finlandais, mais c'est ça Fait que je pensais pas que c'était ça, mais c'est quand j'ai commencé à travailler dedans que je suis comme Christiane Lappartout.

Speaker 2:

Part quand même.

Speaker 1:

Honnêtement, moi je trouve ça cool, genre que notre ville soit un peu comme la Sin City du Québec, du Canada.

Speaker 2:

Je trouve ça comme.

Speaker 1:

Mais moi j'aimerais ça avec moins de stigmatisation 100%.

Speaker 2:

Parce que c'est ça.

Speaker 1:

Comme tu dis, la whole ville. Il y a ça à chaque coin de rue. Mais allez-nous chimer toutes? Clairement, il y a quelqu'un qui consomme, clairement, il y a quelqu'un qui consomme, pis les gens voyagent aussi là pour aller à Montréal pour utiliser les services.

Speaker 2:

Pis, c'est ça les gens, ils sont comme. Il y a souvent des doigts qui sont pointés. Tu sais, mettons les masseuses qui sortent, les filles qui travaillent dans les salons et qui sortent fumer dehors. J'ai souvent entendu tout le monde les juger. C'est vrai qu'il y a quand même de la stigmatisation. Je suis troublée par ce truc l'ubérisation.

Speaker 1:

Les clients se connectent sur un site, cochent la catégorie le prix l'heure, la fille vient à eux. Pour vrai, ça, c'est un mensonge vrai ça c'est un mensonge, mais c'est comme une agence. C'est un mensonge, les gars. si les gars étaient capables de faire ça, là ça dit c'est trois clics, là, ça c'est une minute, si les gars étaient capables de booker en une minute, on serait toutes contentes Si c'était vraiment aussi efficace que Uber Eats. Tout le monde serait contente.

Speaker 2:

Les gars prennent trois jours à te texter pour un rendez-vous de 15 minutes. Absolument pas comme Hubert. Comment peux-tu se joindre à ce mouvement? Je pense qu'il faudrait créer une application.

Speaker 1:

Moi, je suis pour Hubert, plot, hubert Poussier, hubert, quoi? Hein, wow, c'est brillant. Ça avait l'air dénigrant, mais finalement, je pense que j'aime ça.

Speaker 2:

C'est intéressant.

Speaker 1:

Si ça fait que les messieurs bouclent vite.

Speaker 2:

C'est des filles qui font ça.

Speaker 1:

Oui, c'est eux-mêmes indépendants, pas exploités. On met des mineurs.

Speaker 2:

Je pense que ce qu'ils disent, c'est des gens qui font ça de leur propre gré, pis qu'il y a juste une application qui a existé pendant les Jeux olympiques, je pense, ou ça existe encore.

Speaker 1:

Je sais pas si c'est une vraie application ou si c'est eux qui exagèrent. Je sais pas si c'est une hyperbole. En deux clics la fille est avec le client, c'est ça Avant en ligne.

Speaker 2:

Elle se réserve une chambre, envoie un taxi chez la fille pour l'amener sur le lieu pour vrai, sounds very efficace to me, je te jure, c'est parce que les français sont mieux mais tu vois, peut-être que, vu que là-bas, je sais pas, là, encore une fois, je ne connais pas, mais peut-être que, vu que c'est stigmatisé, peut-être, oui, je ne sais pas.

Speaker 1:

Certains pourront se faire livrer leur dîner, leur produit stupéfiant et d'autres se faire livrer une prestation sexuelle. Mais pourquoi j'aime ça? Pourquoi j'aime ça? Prostitution où en est-on en France? On estime que 40 000 personnes seraient en situation de prostitution en France.

Speaker 2:

En situation de prostitution.

Speaker 1:

Je te jure, c'est les formulations qui me dépassent En situation d'itinérance et en situation de prostitution.

Speaker 2:

Qu'est-ce que tu?

Speaker 1:

fais dans la vie, Je suis en situation de prostitution. Le 27 juillet dernier, la Cour européenne des droits de l'homme rejette une requête des travailleuses de sexe. Elle conteste la loi prostitution de la France qui pénalisait les clients. Ah, elles disent aussi que les lois pénalisent les clients.

Speaker 2:

Ok ça conteste.

Speaker 1:

Ils l'ont pas changé. Ah, mais c'est plus certain qu' ça conteste. Ils l'ont pas changé. Ils ont puni les clients eux autres. Ils voulaient contester, mais eux, ils l'ont rejeté. Ah, ils l'ont rejeté.

Speaker 2:

Ok, pour les parapluies rouges, pénalisation dans le fond, c'est à peu près comme ici. Je pense que oui, ça a l'air d'être comme ça.

Speaker 1:

La loi n'interdit pas la prostitution, ok, mais le racolage public n'est pas interdit. Les travailleurs sexes ne sont plus inquiétés. Moi, je pense que c'est comme ici, c'est ça. Comme ça dit ici les filles, pas de problème, les travailleurs t'as russes, mais l'achat, c'est problème, comme nous. On a le droit de vendre, les clients ont pas le droit d'acheter. C'est comme s'ils veulent juste nous couper l'herbe sous le pied subtilement, mais en disant mais non, on peut couper.

Speaker 2:

Ils nous gassent là, mais vous avez le droit de vendre ils tuent tous les clients derrière.

Speaker 1:

Vous avez le droit de vendre. C'est comme ma mère t'es pas au régime, elle a mis juste des carottes dans le frigo. T'es pas au régime, tu peux manger ce que tu veux.

Speaker 2:

Littéralement, on se fait ça Edge de tout ça. Tu fais ce que tu veux, Ouais donc t'es pas au régime, Ça fait pas de sens là. Mais en même temps, je me dis t'sais, en tout cas, aux États-Unis, t'sais, les lois sont plus épeurantes. Oui, j'ai tellement peur de faire ça au States. Juste là, mon client m'a dit Un de mes clients travaille dans le AI. Puis, juste, vraiment geek, il me disait que maintenant, aux frontières pour aller au States, ils font de la facial recognition.

Speaker 1:

C'est-à'as des annonces.

Speaker 2:

Ouais, même si t'es un OnlyFans, même si t'es genre sur Instagram, tu fais de la promotion, whatever the fuck that you do, genre tu offres des services sexuels ou tu fais du contenu, même ils peuvent te refuser à la frontière des États-Unis.

Speaker 1:

En se calmentant ton visage. Je, J'ai des. Je suis comme dans un regroupement de filles indépendantes. Mon Dieu, c'est quoi la chorale derrière? Bref, je suis dans un regroupement. Puis il y a plusieurs filles qui se sont faites refuser la fête aux États-Unis cette année-là.

Speaker 1:

Puis, ça ne me fait rien, parce que, tu sais, justement, dans mon autre podcast, la Gosse Roblana, des fois ils voyagent ensemble, les filles. Pis, tout le monde me demande pourquoi je voyage pas avec eux. C'est ma phobie. Je sais qu'il faudrait que j'essaye au lieu de juste avoir peur que ça m'arrive, mais je sais déjà que ça va m'arriver.

Speaker 1:

Ma femme, c'est partout je cache rien fait que je suis, comme on m'appelle, les filles en voyage. Moi, je vais rester à la frontière, c'est pas parce que je ne veux pas voyager, c'est parce que j'aime mieux rester au Canada. Mais pour le moment, il n'y a personne qui veut voyager avec moi au Canada, parce que moi, je veux aller dans le nord et personne ne veut aller avec moi. Mais là, je les vois aller faire le tour du monde, aller à gauche, à droite.

Speaker 2:

Je sais très bien qu'on va me tester.

Speaker 1:

Et en plus pire, j'ai même pas peur d'être refusée. J'ai peur de refuser, mais je veux dire, c'est même pas ça le pire pour moi. J'ai encore plus peur de pas être refusée, d'aller ailleurs, peut-être coincée là-bas.

Speaker 2:

Ça, ça fait peur, mais je pense qu'il y a moins de risques que ça puisse arriver.

Speaker 1:

Je sais pas, t'as vu, lui là. Lui Imagine je vais là-bas tout d'un coup au passeport, ah, c'est un crime. Peut-être qu'ils vont penser que je suis là-bas pour ça. Peut-être qu'ils vont penser que j'ai prostitué là-bas.

Speaker 2:

Peut-être qu'ils vont penser que je suis en situation de prostitution Parce que c'est illégal.

Speaker 1:

On va tous me mettre en prison Et j'ai tellement de haters qui vont peut-être comprends, c'est fucking scary.

Speaker 2:

Mais je pense qu'honnêtement, les States, c'est l'endroit qui m'aide le plus. On dirait qu'ils se font un devoir, un devoir de catch them all, comme des fucking Pokémon, un sum, shit, Je sais pas. Mais moi aussi, parce que je suis comme qu'est-ce que En plus, c'est pas pour rien qu'il y a plein de gens des États-Unis qui viennent ici pour ça. Les clients, ils s'en vont, ils retournent.

Speaker 1:

Eux, ils n'ont pas de Eux.

Speaker 2:

ils n'ont pas de doutes qu'ils vont se faire arrêter ou quoi que ce soit, parce que leur face à eux est juste dans nos courriels. C'est ça, c'est vraiment ça Dans notre téléphone, c'est nous qu'on est ailleurs, nous, on se met comme out there.

Speaker 1:

On se met en danger.

Speaker 2:

Le plus grand danger dans cette situation-là, c'est juste les autorités, les douaniers, les policiers.

Speaker 1:

Ce n'est pas les clients, Non ce n'est pas à cause d'eux, mais après ça, je suis comme. En tout cas, ça me faisait aussi peur, parce que je sais qu'un demain matin on m'appelle Ah oui, j'ai une audition à New York. J'aurais trop peur d'aller. Ah oui, hein.

Speaker 2:

Mais pour vrai, tu peux essayer. Puis, le pire qui va arriver, je pense qu'ils vont te refuser. En fait, non, le pire qui va arriver, je pense que tu vas être banni des States, c'est ça. Puis, ça, c'est quand même vraiment gossant, parce que, si tu veux, mettons genre je sais pas aller dans le sud ou genre tu as une escale bien, tu peux pas Moi.

Speaker 1:

je me suis jamais que je n'ai pas grand-chose à perdre à essayer, j'ai juste peur.

Speaker 2:

Je comprends, je suis juste peureuse. Est-ce que tu avais peur avant de faire cette train-là?

Speaker 1:

Je n'avais pas peur de voyager. J'avais peur des États-Unis parce que les gens aimaient ça, tuer des Noirs, fair Ça passe dans leur sport. Je n' Le sport. J'avais peur des États-Unis, point. J'avais pas peur de voyager. J'avais pas peur de Non, non, non. Je pensais peut-être aller faire des pays différents. Je pensais peut-être aller en Jamaïque, aller en Haïti, aller en Afrique, bien différents pays d'Afrique, peut-être au Japon. Je pensais voyager, ah, mais non.

Speaker 1:

C'est comme un autre level et aussi j'ai trop dépensé en Uber Eats pour avoir les sous-marins. Donc, uber Eats a tout mon loyer, tout mon argent, tout mon salaire.

Speaker 2:

Faut que j'arrête c'est comme une drôle. Je pense que c'est dans notre air, comme Uber Eats. C'est quand même une des addictions. Les téléphones, uber Eats, tout est à un clic, même un petit blowjob un petit blowjob à trois clics.

Speaker 1:

Mais les gars, il y a sûrement pas de clients qui écoutent tout ça, parce que c'est pareil pour nous. Bien sûr, ils vont pas nous écouter vraiment pendant 50 ans. Mais si jamais il y a un client qui se passe par ici, si jamais il y a un homme mâle qui connaît des amis qui sont des clients, apprenez-leur. Donne un bouquet en trois clics, apprenez-leur. Apprenez-leur à envoyer juste un message avec toutes les infos. Ouais, parce que ça me Allô, ça va bien.

Speaker 2:

Je sais, j'ai eu ça hier pour la première fois. Comme tabarnak, je comprends pas. Il m'écrit un message Éliane, point d'interrogation. Je suis comme, oui. Il a gardé une suite. Puis là après il me dit t'as-tu un numéro? Puis je suis comme mais qu'est-ce? que tu veux en fait genre, parce que moi, en fait, moi c'est ça. J'ai été train, j'ai fait beaucoup de sphères, justement du sex work. Maintenant, je suis escorte indépendante, mais j'ai travaillé dans un bordel à Montréal, j'ai travaillé en agence aussi beaucoup dans un bordel, genre de gentleman club genre, je savais même pas que ça existait, moi non plus.

Speaker 1:

Ben, est-tu encore là ou il est plus là depuis le COVID?

Speaker 2:

J'ai toujours imaginé qu'ils sont encore là. OK, là-bas, en fait, c'était. Je sais pas à quel point je peux dire des informations là-dessus, parce que c'était un peu comme, bref, mais une madame une ancienne escorte, qui était plus vieille, m'a trainé.

Speaker 2:

en fait, une ancienne escorte qui était plus vieille m'a trainé. Je me suis fait train, Moi. je suis arrivée dans le milieu et, de droite, on me disait qu'il faut que tu te comportes de telle façon, qu'il faut que tu parles de telle façon, qu'il faut que tu te tiennes de telle façon qu'il faut que tu marches de telle façon, c'est ça Elle.

Speaker 2:

Elle me disait toujours ne donne jamais, jamais ton numéro à n'importe quel client. On dirait que ça m'a toujours resté dans la tête. Je suis vraiment sélective avec les gens. J'ai vraiment des craintes qui ont été formées à cause de mon training.

Speaker 2:

J'ai aussi fait beaucoup d'agences. Là-bas aussi, dans les agences, j'ai travaillé dans d'autres provinces dans des agences, puis c'était plus high-end, c'était vraiment comme Très strict, tu dois t'habiller comme ça. Oui, exactement, c'est fucking strict, mais c'était bien aussi. Ça m'a appris de, parce que moi, je suis dans la vie de tous les jours, je ne suis pas Je ne sais pas comment dire, je ne suis pas une personne avec une étiquette super, je ne mettons la lingerie.

Speaker 2:

super, non, mettons juste comme tu sais porter des talons hauts, des longues robes quand tu sors vraiment, comme cacher tes tattoos? tu sais vraiment, tout le temps les ongles parfaits, maquillage parfait, cheveux parfait. Moi, tu sais, je suis un petit peu. Tu sais, ça pourrait pas être moi t'es un autre level t'es un humain normal.

Speaker 1:

dans le fond, exactement, c'est ça normal, mais j'aimerais qu'il y en ait qui l'ont.

Speaker 2:

Comme Je sais pas, je regarde des femmes des fois puis je suis comme Wow, mais toi tu l'as vraiment. Comme Tu sais, l'élégance des fois c'est inné.

Speaker 1:

Je regarde sur Twitter en plus. Des filles. Pour vrai, je suis comme J'aimerais pouvoir Être aussi classique, être comme ça. Mais après 5 minutes je suis plus comme ça. Après 5 minutes, je suis là, pis. Je suis comme Mon instinct s'en fout tellement. Juste de l'extérieur, je suis comme C'est beau, ce serait nice, mais après ça, dans la vie de toujours, ma personne s'en fout tellement. Je suis là, pis. Je suis comme Ah ouais, je veux fouler le chick. Le client arrive, je peux me maquiller.

Speaker 2:

Mais ça c'est bien aussi. Pis, tu sais, tu vois, ça c'est ta force en fait. Genre, comme il y a des clientèles pour toutes les sortes, pis moi je trouve ça vraiment cool. Genre, que tu sois capable, moi je pourrais pas show up à un rendez-vous, pas maquillé, genre, dans ma tête, ça fait un court circuit, genre ah oui, à cause de mon training, pis tout là de show up, pas ma qui. Je me sens très, très vulnérable Parce que moi, c'est vraiment un personnage que je mêle, Je me déguise.

Speaker 1:

Mais tu sais, j'étais plus un personnage avant la pandémie, quand personne ne savait Parce qu'après tu as fait un commédiant du genre public.

Speaker 1:

Oui, mais là maintenant c'est comme ces gens qui me regardent mon podcast chaque jour. Ils savent qui tu es. C'est ça Fait que je suis là, comme mettons, même au début je sais pas qu'il y a un truc. Les gens regardent ma chaîne YouTube, toutes mes affaires, je suis là. Je suis là mon personnage. Puis je suis comme full, caution, full, c'est full ça. Puis ils sont comme oh t'sais, hier, dans l'épisode, je suis comme Yo, vous savez à quelle Il m'a pris de faire tout ça, pourquoi tu fais tout ça. Mais yo, c'est tellement cool, j'aime ça parce qu'effectivement pour moi, je trouve même que c'est J'atteins un plus grand niveau d'intimité avec eux, exactement Parce que il n'y a pas de barrière.

Speaker 2:

Mais si toi, pour toi, ça te Moi, j'était vraiment ma façon de vraiment Quand j'arrivais chez nous, je me mets le plus dégueulasse possible. Je suis nastie.

Speaker 2:

Mais je trouve ça cool aussi, les personnes qui sont capables de faire ça et de vraiment pas se sentir invadées. Je ne sais pas comment dire. Oui, je comprends D'être ouverte à son client et que ça ne reach pas un truc trop intime chez toi. Son client pis que ça reach pas un truc trop intime chez toi, genre pis que il soit capable d'explorer ça, pis. Je dirais On dirait que Comment je le vois.

Speaker 1:

C'est comme si c'était mes abonnés pis, je couche avec eux. Mais avant je voyais vraiment comme des clients, des inconnus. Un monsieur que je suis là, pis, je suis comme une poupée ou je sais pas.

Speaker 2:

Là, c'est vraiment comme si c'est mes abonnés, puis T'as-tu l'impression que c'est comme un peu tes amis. Ouais c'est ça, mais c'est tellement cool.

Speaker 1:

Ça donne juste un coup de chanson, puis là il fait un blowjob, puis là, puis en plus, c'est support dans tes trucs. C'est ça. Maintenant, c'est qui? C'est un gars qui me parle, puis t'es comme. Il me parle de clients. Il est comme moi. Je serai jamais un client. Je suis comme. Mais tu penses que c'est qui, mes clients? C'est comme des vieux messieurs. Je suis comme non d'amour et de sexe. C'est des gens qui regardent les chroniques des alcooliques. C'est ça, ces gens-là. Je vais faire une entrevue là-bas. C'est ces gens-là qui écoutent l'entrevue, qui, après, me bookent. Mais c'est tellement cool comme marketing.

Speaker 2:

Moi j'aime ça.

Speaker 1:

C'est fucking nice. J'avais fait une entrevue, ça Pis t'avais dit. J'avais dit que j'avais un OnlyFans, pis que je t'escorte Ok.

Speaker 2:

Ah, c'est quoi? Wow, we love that Mainstream genre.

Speaker 1:

Ouais, c'est pas que Mainstream médias. Je pense que j'ai plus parlé d'OnlyFans, mais je pense que j'ai aussi dit que je suis de pleine sorte. Ah, c'est sûr qu'il y a. Suis à Montréal, je viens fait que c'est trop drôle, c'est adorable pour eux.

Speaker 2:

Oui, j'adore ça, c'est dans leur tête fait 4 ans, fait 5 ans c'est dans leur tête.

Speaker 1:

Ah, c'est malade, insane, j'aime ça. Fait que ok. Mais là je voulais te le demander par rapport à ok, t'as fait le?

Speaker 2:

le bordel bord, en anglais, c'est un brothel, t'sais, comme qu'est-ce qu'il y a au Nevada, pis c'est légal.

Speaker 1:

Ça là, je rêve en tout cas, après, tu écras si ça existe encore. Bon, je rêverais de voir ça, mais je peux te l'imager si tu veux.

Speaker 2:

Oui c'était comme un, c'est vraiment spécial, mais c'était comme un salon de massage, mais full service, 100%. Faux service, pis, sans dire trop par rapport à la localisation, mais c'était comme juste un vraiment beau building ancien pis là dessus. Y'a rien, y'a pas d'affiche, rien pis eux. Ils fonctionnaient avec une liste de VIP une guest list genre ouais, pis ça c'était pendant le COVID, ok, mais genre en tout cas, bref, c'était super bizarre pis, c'était.

Speaker 2:

Bref, c'était super bizarre. C'était du fun. Moi, j'ai eu du fun à travailler là-bas, mais c'est tellement long, ça, en gros, ça a l'air de quoi. Tu rentres, puis là, il faut que tu sonnes. Il y a comme 4-5 portes, tu sais pas trop où tu t'en vas, puis là, t'arrêtes. C'est comme une entrée de dentiste, dentiste Genre, on dirait. Là c'est comme tout beau, mais pas tant, mais quand même. Puis là, tu vas dans les petits corridors, puis là, c'est tout.

Speaker 1:

des néons rouges avec la musique, on dirait que je vois un film Continue.

Speaker 2:

C'était vraiment des corps de film 100%. Puis moi j'arrive là, moi je capote parce que j'adore ça. Moi je suis quelqu'un qui romantise extrêmement, toutes aussi. Pis, là t'as la chambre des filles, qui est genre une chambre fucking laide évidemment avec comme 2-3 du vent, exactement le sourire qui passe derrière.

Speaker 1:

Ouais, j'ai jamais travaillé dans un centre.

Speaker 2:

Ça c'était le seul, parce que tu faisais un massage au client au début mais c'était full service, ouais, pis comme full service. Puis, comme t'as pas vraiment le choix de faire full service en fait, fait que c'était comme t'es escorte, en fait.

Speaker 2:

Nous on se le disait à notre fille, on est des escorte, mais c'est que les boss étaient extrêmement manipulateurs. Ils étaient comme c'est des Russes, puis ils sont comme un peu, je sais pas En tout cas. Bref, pis, il était manipulateur avec les filles. Il prenait des filles qui avaient pas d'expérience pour pouvoir les. Il me disait tout le temps Dis pas aux autres filles ton vrai nom, dis-leur rien, ils vont toutes te backstabber. T'as une petite méfiance, ouais, mais dans le fond, c'est vraiment des filles que on s'est toutes pas dit nos vrais noms, à part une couple que je suis encore. j'ai une personne que je suis encore en contact avec, mais le reste des filles, je sais pas si elles sont rendues ou, mais c'était vraiment spécial, c'était le COVID. Il y avait vraiment personne, mais comme ceux qui venaient, moi j'étais comme pour vrai, c'est à tes risques et périls.

Speaker 2:

Non. Je pense que c'est devenu un an à un moment donné.

Speaker 1:

C'est vraiment comme c'est un soin essentiel, mais pas un soin essentiel. Ben, c'est ça. Ah, il vient de chez nous, je peux garder mon masque.

Speaker 2:

Oui, tu peux garder ton masque. C'est super bizarre, c'est super weird, mais en tout cas, c'était juste une période weird en général, surtout pour les sex workers.

Speaker 1:

Puis tu sais comme, ah, non, c'était bizarre, bizarre, bizarre comme période. Pour un.

Speaker 2:

C'était drôle. Tu te pointais au début de la journée, t'avais pas le choix de rester toute la journée. Un moment donné, j'ai dû payer 300$ à mes boss parce que je suis arrivée en retard de 5 minutes Des affaires. De même, mon boss m'a volé 100$ un moment donné, des trucs de comme. Puis après, il était aussi super raciste. J'en doute pas, il était vraiment raciste. J'en doute pas, il était vraiment raciste. Là, il a commencé à insulter mon ami par rapport à sa couleur de peau. Puis là, moi, j'ai fait OK, c'est quoi, tout le monde, on décolle, puis, genre, on est toutes parties.

Speaker 2:

Les filles, on s'est toutes rendues compte en même temps que c'était super whack. Puis on est toutes parties, on s'est toutes rendues compte en même temps que c'était super wack.

Speaker 1:

Puis on est toutes parties.

Speaker 2:

Tu vois ce qui est triste c'est que J'ai l'impression que tous les endroits, c'est comme ça. Je sais pas, j'ai pas d'expérience, mais à chaque, endroit que j'ai été.

Speaker 1:

Le monsieur exploite le monde. Il cherche des filles les plus naïves possibles. Il essaie de monter des filles les unes contre les autres, puis il y en a plein qui se font voler, qui volent, qui agressent les filles même.

Speaker 2:

Mon premier client, c'était mon boss.

Speaker 1:

Bon voilà, il y en a plein qui me racontent des histoires comme ça. Puis, j'en ai vu des vertes et des pas mûres, surtout racistes aussi, surtout grossophobes aussi. Ouais, vraiment, comme la gagne. Ils sont tous racist. Oui, mais apprenez seulement pourquoi. Les gens veulent aller indépendants.

Speaker 2:

Mais c'est ça, c'est même pas plus sécuritaire d'un salon quand les boss sont Non, ce n'est pas plus sécuritaire, c'est le boss le plus dangereux. C'est même pas les clients, pis surtout. Tu sais, ils font pas plus de screenings, non, ils priorisent souvent les gens qui. Moi, on m il m'a dit on va pas le kick-out, c'est un bon client, pis tout.

Speaker 1:

C'est vraiment. Et puis là, on m'a traité de sale négresse pour l'heure 10,. C'est à moi de sourire. J'étais comme quoi Si je suis pas capable de passer par-dessus en souriant, c'est parce que je suis pas une bonne réceptionniste. Ah boy, c' Il a pas aimé le fait que je sais pas. Il a pris une heure, la fille a pris 45 minutes, c'est moi la salle négresse. Puis aussi, tu lui dis parfait, la salle négresse. Vous dites qu'il était lieu. C'est moi qui ai pas de bonne réceptionniste parce que j'ai pas souri. Ah ma bad.

Speaker 2:

Pourquoi il te donne cette responsabilité-là, à toi, de sourire.

Speaker 1:

C'est quand t'es pas Non, mais Non, je te remarque, tu comprends, je suis comme Alors, toi tu réfléchis à me renvoyer moi, mais lui, parce qu'il te donne genre 60$ pour la chambre, ça vaut la peine, c'est comme un gros 60$ que tu veux, alors que tu sais que les filles qui sont là, c'est eux qui te rapportent ton argent.

Speaker 2:

Mais c'est. Je ne comprends pas qu'il y ait ces hommes-là, je ne comprends pas qu'il n'y ait pas une sensibilité plus grande Ça fait des années. Il y en a des boss de salon ou des gens qui ont des agences. Ça fait des dizaines d'années qu'ils sont dans le milieu. Je suis comme qu'est-ce que tu ne comprends pas. Tu traumatises des jeunes filles.

Speaker 1:

L'empathie pour leurs filles est à zéro.

Speaker 2:

C l'empathie pour leurs employés, pour leurs filles, est à zéro. C'est vraiment là. Mais je pense que pour être successful dans ce milieu là, il faut qu'ils se coupent dans leur empathie une certaine façon.

Speaker 1:

Non, c'est pas vrai, en fait, je pense qu'ils ont l'impression que c'est ça qu'il faut qu'ils fassent j'ai l'impression qu'ils sont comme il faut, qu'ils pensent beaucoup plus s'ils ne pensaient pas à l'argent, mais qu'ils pensaient aux filles, parce que c'est les filles qui te ramènent l'argent. Les filles, mettons. Les filles sont heureuses chez vous. Là, tu penses qu'ils ne vont pas faire de la pub pour que leurs clients viennent chez vous Quand les filles n'aiment pas chez toi, ils essayent de voler les clients, les amener ailleurs.

Speaker 1:

Moi, je l'ai souvent dit, parce que c'est ça Après ça, moi, je suis partie de là-bas.

Speaker 2:

Puis je suis allée travailler en agence, dans une agence normale à Montréal Il y en a comme une couple de plus connues Mais là-bas, j'ai eu des super belles expériences. À la fin, j'ai travaillé pendant des années À la fin de la journée, c'est sûr qu'il y a certains trucs qui me gossait, mais overall, moi, c'est ça que je lui disais à mon boss tout le temps. Je lui disais comme Fais juste arrêter de traiter, je vais partir, je vais m'en aller, genre. Puis, c'est pas des trucs vraiment genre catastrophiques, mais comme Écoute, moi, genre c'est moi, t'es pas mon boss en fait, genre, en fait, tu travailles pour moi, c C'est ça, C'est ça.

Speaker 2:

Moi je vais juste partir, puis tu vas arrêter de faire toutes mes réguliers. Ils vont peut-être plus venir.

Speaker 1:

C'est comme si tu fais une commission sur mon travail. Tu devrais vouloir que je veuille plus Exactement, mais ça fait pas si tu m'exploites, je quitte ma commission, je l'amène ailleurs, je, comme tu dis, qui nous aiment bien, ils vont nous googler, c'est pas comme si ils vont.

Speaker 2:

Puis. Moi, à la fin, quand je partais de mes agences, crois-moi mes derniers chiffres, je donne mon numéro à absolument tous mes clients Exactement.

Speaker 1:

Mais quand t'es dans un endroit pis t'es bien pis qu'ils prennent pas 75% de ton salaire, t'as vraiment besoin de penser à voler des clients, parce que, t' Ben, ils screenent les clients, ils sont à l'écoute.

Speaker 2:

C'est ça, c'est bien. Puis ils respectent mes limites, puis, comme en même temps, j'ose espérer que un jour, à Montréal, il va y avoir comme une agence parfaite Parce que moi je suis pas anti-agence, moi j'aime beaucoup le concept, vu que maintenant je suis rendue indie est de faire son propre booking, son propre screening, toute l'organisation. Depuis ce temps-là, je suis comme, j'adore les agences. Je rêverais d'être dans une agence qui est comme Point. Mais c'est vraiment un nice concept, c'est juste. C'est mal exécuté, les gens qui sont en position, tu sais, ça fait souvent ça dans l'ambiance générale.

Speaker 2:

Les gens qui sont on top, perdent l'attact avec la réalité, ils deviennent genre money freaks, puis là ils ont un power trip aussi. C'est juste inévitable, on dirait, surtout quand c'est des hommes qui ne font pas le travail. C'est ça en fait l'affaire.

Speaker 1:

C'est pas juste qu'ils ont oublié la réalité, ils l'ont juste jamais vue, même Ils l'ont jamais vécue.

Speaker 2:

Souvent. Il y en a qui sont comme Ah, moi j'ai dété quelqu'un qui faisait la même chose que toi, je connais, c'est quoi blablabla, le milieu, comme what the fuck là.

Speaker 2:

Mais ceci étant dit, j'ai déjà travaillé pour une agence c'est ça qui était pas au Québec, pis qui était ruled par une ancienne escorte ben, qui faisait encore ça, je pense un peu, pis, là, elle existe plus. Malheureusement, ça me fait vraiment de la peine, parce que je me suis fait du bon cash avec eux. Puis, comme c'était tellement cool avec elle, parce que elle était genre tellement nice en fait, elle était gentille, elle était à l'écoute, puis elle comprenait toutes les struggles, je disais yo, j'étais bouquée à la maison pour un client. Puis là, 30 minutes avant, je suis comme ah, finalement, ça me tente pas, genre, laisse faire, je vais me tomber dans la semaine, ou whatever. Puis, vraiment, il y avait aucun stress, c'est comme Ok, il y a pas de stress, je vais canceller, juste de pas mettre de la pression, je sais pas. C'était vraiment comme une perle rare.

Speaker 1:

J'ai aimé ça, que les agences comme ça soient.

Speaker 1:

c'est un peu comme des agences de casting, comme tu dis. C'est comme mettons le client, il dit son genre, là, tu vas t'en voir les quatre photos de filles. ils sont son genre, ils choisissent, ils te demandent si t'es disponible. voilà, si tu veux ou si tu veux pas, tu peux ne pas vouloir une journée, tu peux te fatiguer une journée, tu peux ça. Puis aussi, mon rêve, c'est de voir que les agences aient vraiment de la diversité, dans le sens où je ne sais pas comment dire, parce que j'avais écrit une fois à une agence, je lui ai demandé si je prenais des plus size. ils m'ont dit oui, on prend tous les types de corps, on prend toutes les grosseurs. parfait, on va mettre tes photos dans tes affaires. j'envoie mes photos, ils me disent on prend les grosses, mais pas à ce point-là. Hein, oh, mon Dieu, mind you, c'était il y a 100 livres. Fait que là, aujourd'hui, il me prendrait vraiment un poil. C'était comme quand je foutais 100 livres de moi.

Speaker 1:

Puis là, je suis juste comme, la chose, c'est que j'ai des clients, c'est ça t'amènerais de la clientèle, c'est ça, le client par jour, ça ne va rien changer. Ça fait quoi? Tes filles minces vont faire des clients qui veulent des filles minces. Tes filles blanches vont faire des clients qui veulent des filles blanches. Tes filles grosses vont faire des clients qui veulent des filles grosses. Tes filles rousses vont faire des clients qui veulent des rousses. C'est quoi le problème?

Speaker 2:

Non, c juste de l'ajout, littéralement. Littéralement, je comprends pas. C'est vraiment un bon point, mais je pense qu'ils veulent même pas avoir à gérer peut-être quelqu'un qui est là, puis qui rapporte pas beaucoup d'argent, i don't know, pas beaucoup, c'est toujours plus que zéro, mais oui, puis, de toute façon, je parle de la position d'une personne privilégiée genre dans ce milieu-là, puis dans d'autres milieux de la vie aussi. Mais j'ai aussi des amis qui sont minces et blanches, puis qui faisaient moins de clients.

Speaker 2:

J'en ai des gens des amis plus 16 qui font plus de clients, puis des filles plus alternatives. Il y a tellement de types. Puis, moi, je pense qu'en fait, vu que la majorité des escorts et des sex workers, c'est des femmes blanches minces, c'est juste plate. Je ne sais pas, andré, je ne peux pas croire que C'est plate pour tous ceux qui veulent que ce soit différent.

Speaker 1:

Mais c'est ça, je ne peux pas croire que les hommes, c'est juste ça. ça, mon pays a de la misère à trouver.

Speaker 2:

Il y a de la misère à trouver.

Speaker 1:

Il cherche. Il faut que tu ailles dans tous les raccourcis du monde. C'est comme Comment dire? Je sais pas comment dire Pour vrai, les gens qui gèrent les annonces. Vous me dépassez Parce que Tu mets la photo, mettons que tu mets une catégorie plus size, mettons que tu mets une catégorie plus size, t'as pas d'entretien à faire.

Speaker 1:

Les gens qui veulent la fille vont appeler, c'est tout. Ton site est à la même place. Si jamais les filles plus size te rapportent, mettons que dans ton budget sur l'éoliste, tu mets des annonces. Tu mets 15% de ce que les filles meissent te rapportent. C'est la même chose que les grosses, mais le même 15% de ce que ça te rapporte. On ne te dit pas de mettre le double du budget, c'est fou. Mais le même 15%, Littéralement rien à perdre.

Speaker 2:

Mais c'est vraiment un fucking bon point.

Speaker 1:

Tu n'arrives pas à comprendre qu'est-ce?

Speaker 2:

qu'ils pensent qu'ils vont perdre. Ils n'ont vraiment Vraiment rien à perdre.

Speaker 1:

Tu sais, imaginez, il y a-tu un client qui va être comme oh, mon Dieu, il y a une grosse dans l'agence, je veux pas que ça soit ça. Il y en a une grosse à la page 22. Laisse faire l'agence, ils prennent l'électorat, mais ces clients-là, ils vont pas aller sur le Léolis non plus'il y a une rose dans l'agence, je fais pas affaire à l'agence. Prends juste la fille que tu veux. Mais c'est ça.

Speaker 2:

Ça fait. Honnêtement, it makes zero fucking sense. Mais c'est juste, ça portrait tellement bien l'industrie. En fait, les gérants d'agence représentent juste vraiment bien, comme Juste, toutes les Même. Dans les strip clubs, c'est la même chose. Strip club, sound massage, c'est comme ça partout. Encore une fois, dans un strip club, qu'est-ce que ça change? Si la fille a fait moins d'argent, ça ne te change rien à toi. Tu ne fais pas de l'argent sur les dents. Ben, ça dépend des personnes. C'est parce que même ça.

Speaker 1:

Ce qui me fait rire avec eux, c'est que il y a des clients pour tout. En ce moment, toutes les filles sont minces, donc tous les clients sont là pour des filles minces, c'est sûr. Si tu mets une grosse du jour au lendemain, elle fera pas d'argent. Mais quand maintenant, tu sais que c'est régulier, que tous les vendredis, c'est les vendredis BBW, tout le monde qui aime les BBW va venir les vendredis BBW, ça fait plus d'argent, c'est ça. Tu sens qu'il y en a zéro. Of course, dans ma unité. Ça va être bizarre. Personne ne s'attend à ça. Même quand je travaillais dans le centre de massage, quand j'étais plus 16, je n'étais pas plus 16, mais quand j'arrivais, il n'y avait pas de clients. Mais à force de me monde dans le salon, correct, je me fais dérégulier, ça se passe bien.

Speaker 2:

Mon premier salon là, chef's kiss c'était quoi ton expérience avec la gestion?

Speaker 1:

il y a un des gérants qui, il paraît, sortait avec une des masseuses. Puis elle, je sais pas, elle avait vraiment un problème avec moi. Elle peut pas comprendre qu'une grosse salle de clients, ça la faisait chier quand les clients prenaient moins. Avant elle, elle s'est mise à dire au boss que je faisais des extras parce qu'il y avait pas de complot dans le salon de massage. Là, c'était que le massage.

Speaker 1:

Donc elle s'est mise à dire que c'est pas normal que les clients me prennent avant elle. Ça veut dire que je dois sûrement offrir des extras. C'est comme le seul extra que j'offre. Madame, c'est une personnalité, toi, tu rentres, t'es froide, t'es genre blonde, yeux bleus, corps de mannequin, cool, cool. Mais après c'est tout ce que t'avais à offrir. Par exemple, une heure, elle part en 15 minutes. Tu comprend, tu comprends, moi, là, je fais, je fais des blagues, je tue, là avec des messieurs. J'ai un de mes clients, justement, qui est un régulier, pis la réceptionniste, qui était comme ce gars là, ça fait genre 4 ans qu'il vient ici, il a jamais pris plus que 2 fois la même fille. Pis toi, il appelle avant pour prendre un rendez-vous, pour être sûr que t'es là, parce qu'avec Ce n'était pas Aïcha, mais en tout cas parce qu'avec Aïcha, j'ai un massage, j'ai un show d'humour avec, comme tu comprends, ils viennent, on tue, on y est, ils prolongent le temps.

Speaker 2:

Comme c'est fun. Ça prouve juste que tu es bonne à ta job, et ce n'est pas parce que tu es blonde et que Moi, mes clients.

Speaker 1:

ils ont pris une heure, ils prolongent pour deux, pour trois. Tu penses qu'ils te rapportent plus d'heures dans ton salon? Même si elles te rapportent, il y a plus de clients qui, initialement, viennent pour elles. Une fois que je bâtis ma clientèle, mes gens ne prennent plus juste une heure, mes gens prennent les deux, trois heures. Tu penses que ce n'est pas bien?

Speaker 2:

pour ton salon, que quelqu'un, finalement, il se rend compte que chaque fois qu'il prend une heure avec elle, elle part en 15, finalement, il la boucle juste pour 15. Mais c'est ça, c'est fou. En plus, ça me fait capoter. Que tu doives prouver ça, mettons, t'arrives quelque part. Pis, il faut que tu prouves au gérant que genre tu vas faire du cash et tout parce que t'sais différentes, comme de juste partir avec un genre un pied de recul de comme t'inquiète, je vais faire de l'argent, puis tout, quand que, clairement, tu aimes ta job, tu es bonne à ta job, tu fais ça depuis longtemps. Et puis ta clientèle, genre c'est tout ce qui compte. Si tu fais bien ton travail, t'aimes ça, tes clients sont satisfaits. Genre tu as du fun, tu propages du fucking bonheur.

Speaker 2:

Pis, genre des éjaculations, pis des fucking rires, genre, c'est tout ce qui compte, c'est comme on offre des, on offre des moments d'intimité à des gens. Honnêtement, à la fin de la journée, c'est même pas tant about looks, parce que, comme bon, obviously, genre, il y a des limites là, quand même, il y a des limites, il y a des limites je trouve que c'est beaucoup le vibe, c'est ça. Tu développes de la chimie avec des gens.

Speaker 2:

Moi, j'adore ça quand je suis juste à la fin d'un rendez-vous et que t'es tout nu avec la personne et que tu fais juste rigoler comme si t'avais 5? ans c'est juste des moments qui sont tellement cool à partager. Pis comme à partir de là, tu sais, moi je suis là, j'ai mon maquillage, tout est tombé dans la face de si, comme les gars s'en fout, pis genre déjà oui, les filles qui sont capables, comment?

Speaker 1:

Mais qu'est-ce que t'as fait? Where was the sex? Oui, t'as fait quoi? T'es rentrée coiffée. T'es sortie coiffée. Mon eyeliner est dans mon manteau. Moi, Qu'est-ce qui se passe? Je suis rentrée coiffée. Une fois, une de mes amies elle m'a fait une client.

Speaker 1:

Je reviens, elle est comme quoi. Je me dis comment ça, quoi? mais t'es dépeignée. Je suis comme. Mais Chris, je n'ai pas un client. Oui, je suis dépeignée. Je pense quoi? je ne comprends pas. Vous faites quoi? vous êtes là sur le dos, ne bouge pas, ouvre les jambes, monsieur. Tu souris à peine. Moi, ma face est à l'envers, je fais la roue.

Speaker 2:

Mais c'est ça qui est cool, de se laisser aller. Je sais pas, moi aussi, je suis vraiment de ce genre-là, je m'en fous. Moi, je trouve ça cool d'avoir cette proximité-là avec quelqu'un, c'est ça, à la fin, t'es un peu deg.

Speaker 3:

C'est pas grave, c'est correct comme ça Lui aussi, il va y avoir des pennies.

Speaker 1:

Tout en soir, On va la douche, pis c'est bon.

Speaker 2:

Non, Ouais, après tu repasses t'as un peu de gloss pis, ah, ouais, là, dans le lobby de l'hôtel, en tout, temps, je te jure dans le lobby.

Speaker 1:

Tes cheveux sont à gauche à personne ne sait tout à fait ce que tu viens de faire.

Speaker 2:

Donc c'était vraiment fun. madame, C'est comme un différent type de walk of shame.

Speaker 1:

Mettre ton argent dans tes poches. Walk of shame avec plus l'argent. C'est bon, les gens qui font des walk of shame gratuits, c'est vous.

Speaker 2:

J'ai déjà eu des walk of shame bien plus dramatiques Quand je faisais des one night. c'est après le port. C One Night est-ce-tu après le bar, c'est sûr, ça, c'est les vrais walk of shame, quand tu pars de chez un One Night. Je sais pas si t'as déjà expérience des One Nights. Moi, j'étais quelqu'un qui, avant ça, m'arrivait d'avoir des One Nights. Parce que maintenant, je fais plus ça, parce que je me fais éclairer, je me fais éclairer. Tu vas chez quelqu'un.

Speaker 3:

Il y a des collos c'est ma maison, tu prends le dans la main, tu te hang over un peu.

Speaker 2:

Ça, c'est la vraie honte.

Speaker 1:

Est-ce que ça m'est arrivé d'en faire des Pas? des gars que j'ai rencontré dans la soirée. Mettons pas un gars que je rencontre dans un bar, mais c'est plus que quelqu'un que je rencontre de Tinder pour la première fois.

Speaker 2:

Puis là tu couches avec après la date Bon après la date C'était ça la date. Après la date Quelle date? Moi, dans ma tête, tinder, c'est.

Speaker 1:

C'est vrai que nous autres, on n'a pas Grindr, non, mais c'est parce que moi Tinder, comme je dis dans mon show d'humour, je dis toujours que j'utilisais Tinder comme Uberite, Parce que Tu vois Uberisation du sexe.

Speaker 1:

Dans le fond, c'est ma faute. J'ai commencé ça Parce que, mettons, j'avais fa, je faisais comment. Je suis en train d'aller déjeuner. Donc, je vais sur Tinder, plus, plus, plus je parle à un garçon Ah, qu'est-ce que tu fais? Tu as envie de sortir? Tu as envie d'aller déjeuner? Ah, mais j'ai pas d'emploi en ce moment, donc je peux pas trop sortir. Ah, non, mais je te le paye Si tu veux te faire payer des repas. Oui, 100%. Mon problème avec Seeking, mon problème J'espère qu'on va l'entendre bien Mon problème avec Seeking J'ai toujours peur des choses et je n'essaye pas parce que j'ai trop peur. Est-ce qu'il y a vraiment tant de gens qui prennent des filles plus 16 chez Seeking? On dirait que tout le monde que je vois chez Seeking pèse deux livres. Tout le monde qui me parle de son expérience pis que c'est une bonne expérience est mince.

Speaker 2:

Ouais, je sais pas, hein, ça serait à voir, mais je pense qu'honnêtement, y'a des gars qui logguent sur Seeking qui ont vraiment pas d'entente, pis qui connaissent rien au milieu genre T'as vraiment des gens de toutes sortes là. T'as des jeunes, t'as des plus vieux, t'as du monde marié, pas marié. T'as vraiment des gens qui sont vraiment attendrissants, qui veulent juste. Ils savent pas vraiment comment s'y prendre, même qu'ils savent même pas vraiment c'est quoi un escort ou whatever.

Speaker 1:

Je peux essayer de m'utiliser comme un Parce que j'ai des matchs. C'est pas comme si j'ai pas de match. J'ai peur d'aller, parce que dans ce domaine, on dirait que les gens, soit ils t'aiment, ils t'adorent, pis ils te donnent la terre entière je parle quand t'es grosse ou soit ils pensent que parce que t'es grosse, tu vaux moins fait qu'ils te veulent comme un rabais, tu comprends, c'est comme ils ont que parce que t'es grosse, tu vaux moins, fait qu'ils te veulent, comme en rabais.

Speaker 1:

Tu comprends, c'est comme. Ils ont l'impression qu'ils vont quand même avoir le sexe, mais pour moins cher, parce que t'es grosse, c'est ça. À ce poids-là, tu mets 300$ de l'heure. Ben oui, je suis comme je charge au kilo. Je leur ai dit ça je charge au kilo. Qu Qu'est-ce qu'il y a?

Speaker 1:

Plus je grossis plus je vais charger Qu'est-ce qu'il y a, c'est tellement déconnant, fait que tu vois, c'est ça, c'est un peu ça, ma peur, je comprends, mais ça c'est avec tout le monde, parce que moi, à un certain point sur Seeking, je faisais Paper Meat que ça s'appelle Là t'étais comme il faut que tu essaies de vivre au début.

Speaker 2:

T'es comme. oui, je cherche un arrangement à long terme, mais à cause de des mauvaises expériences Maintenant, je fais juste pay-per-me, blablabla, parce que j'en ai eu en esti des gars, ok, en tout cas je sais plus.

Speaker 1:

Non, parce qu'on disait qu'il y a des gens qui veulent l'arabais.

Speaker 2:

Ben, c'est ça oui, mais ils font tout le temps. Ça, c'est king. Tu vas dire ton price, mettons pour une heure. Pis là, ils sont comme Genre, 9 sur 10 va être. Tu te fais tout le temps tout le temps, tout le temps demander pourquoi tu charges ce prix-là Moi c'est ça à un certain point, en fait, je me suis fait recruter pour le bordel sur Seeking.

Speaker 2:

C'était comme une whole Ouais, c'était comme Vraiment. En tout cas, s'il y a des filles qui font Seeking et qui se font recruter par des gens qui sont comme viens faire beaucoup, d'argent.

Speaker 1:

C'est un red flag. C'est un red flag, clairement.

Speaker 2:

Ils vont là dessus pour avoir des filles qui sont pas trop expérenciées. Mais ouais, c'est ça, je sais pas, ça peut être cool si t'aimes ça, pis, genre t'as du temps à me mettre pour avoir des dates, pis peut-être trouver un sugar daddy à long terme, parce que ça arrive. Mais mettons toi, vu que t'as de l'expérience, genre fais-le. Mais je ne dirais pas mettons à une fille Une nouvelle. Une nouvelle dans le milieu, dans les sourcils, kings parce que c'est ça, Mais j'avais un client entre guillemets un dos de qui genre?

Speaker 2:

dans la trentaine. Puis, tu sais, j'avais zéro expérience. Il me disait viens au bar avec moi, je vais te payer, blablabla. Tout le monde le connaissait dans les bars. c'était bizarre. Dans ce temps-là, je ne savais pas comment m'habiller. Je mettais mon manteau en poil avec une mini-jupe. C'était hilarant. pour ouvrir, c'était dans un petit bar dans le centre-ville, en tout cas, c'était super bizarre. Puis là, après ça, il était tout le temps comme Ah, je vais te payer, après, viens chez nous. Puis, j'étais comme OK». Puis il était vraiment chill, on avait full de fun ensemble. Puis, le gars, à chaque fois que j'allais chez eux, il me disait comme First of all, il habitait avec son père.

Speaker 1:

Ah non, mais le gars est dans la trentaine. En tout cas, moi, je m'invite des escortes, j'ai des parents ben, c'est ça, c'est super bizarre.

Speaker 2:

Mais ça, ça m'est arrivé plusieurs fois avec un gars que j'étais allée écouter un film dans le sous-sol avec ses parents et qu'il m'a donné un verre de jus d'orange. Pis qu'il m'a pas payé non plus mais celui-là.

Speaker 2:

c'était bizarre parce qu'il m'inventait tout le temps des affaires comme Ah, j'ai plus accès à mon compte intérêt, whatever, en tout cas. bref, à un moment donné, le gars s'est inventé une maladie. Il était en train de vomir dans les toilettes pendant genre deux heures, puis là, j'étais comme C'est parce que là, c'est la troisième fois, comme Tu me dois 1000$, donne-moi, comme littéralement. pis là, il est comme non, non, je suis vraiment malade, je peux pas aller à la banque.

Speaker 2:

pis là, il fait ça dans les toilettes pendant comme vraiment autant pis, là je suis comme attends une minute, là. Est-ce qu'il, qu'est-ce qu'il se passe?

Speaker 1:

tout ça pour pas payer.

Speaker 2:

Mais les gars, la Tinder, vous savez, non, mais c'est ça, mais clairement comme il voulait une fille, en tout cas, bref. Pis là, il me dit prends la carte de crédit que tu as sur mon bureau. Je te jure, c'est une carte prépayée, ça marche. Je suis comme ok, whatever, tu fais fucking chier, je prends ta carte, je m'en vais. First of all, là, je suis comme attends, j'ai comme pas de livre. T'as dit que t'allais me porter. Le gars habite dans le fin fond, c'est son père qui est allé me reconduire chez moi. Non, je refuse, je refuse Son père, qui était fucking chill. Pis, c'est un chanteur de reggae genre What the fuck, son père pis moi, qui vibrent dans l'auto pendant 30 minutes. Moi, je viens de coucher avec son copain.

Speaker 1:

Pis là son père est devenu ton client. Non, même pas. Ah, ça aurait été la meilleure histoire. Et là, son père a remboursé la dette.

Speaker 2:

Il m'a donné une bille, ça devenait mon régulier. Ah non, ça s'est arrêté là. Il digne d'un film. Ah pis, c'est wow, j'avais même pas passé à ça, ça a été parti. En plus, c'était un beau bonhomme, son père sérieux, ça m'aurait pas dérangé, il t'avait donné un peu de weed, mais comme Genre, ça Deux gouttes.

Speaker 2:

Puis, le gars, il me disait qu'il avait fucking d'argent. Il m'a donné ça, puis là, il ne m'avait toujours pas payé. Puis il a envoyé son père pour venir chercher son weed chez moi, parce qu'il voulait avoir sa petite cocotte de weed.

Speaker 2:

Puis, moi j'avais deux pères, j'étais comme OK, il est vraiment bizarre, Fait que je vais lui donner son weed Parce que c'était super bizarre. Ça, c'est la première expérience que j'ai eue avec Seeking, mais juste vraiment weird. Le gars s'invente une maladie entière. Il me dit j'ai des brumants d'estomac, ça fait des semaines, puis tout Maisre, je veux juste partir. La carte-cadeau marchait-tu? Non, évidemment pas, évidemment pas. C'était une carte-cadeau désactivée. On dirait qu'il avait oublié Parce que moi, je le harcelais. Je suis comme tu me dois de l'argent, paye-moi. Puis, à un moment donné, il me rappelle, puis il est comme hey, where's the money, johnny? Là, il raccroche Évidemment.

Speaker 1:

J'aime ça quand ils oublient Tantôt. Il y a un gars qui a oublié qu'il me doit 150$. Ah, ouais, c'est comme un rendez-vous, c'est juste 150$. Tu peux l'envoyer par virement, comme ça. Quand il va m'envoyer Après ça, je vais faire fuck you. Merci, c'est ce que tu me devais.

Speaker 2:

C'est vraiment des enculés pour de l'amour Parce que moi, je n'ose.

Speaker 1:

À côté de ton nom, c'est écrit Me dois 150$, c'est écrit. As-tu un registre?

Speaker 2:

genre.

Speaker 1:

C'est pas que j'ai un registre, mais ils sont comme dans mes contacts. OK, puis là t Le numéro que je lui ai donné. C'est mon numéro de travail. Je n'ai pas de celles personnelles pour le moment. J'ai juste acheté une cellule pour le travail. C'est la seule fois que je fais ça. J'appelle tous les noms de ma mère.

Speaker 2:

C'est tout. C'est vrai qu'il y a des gens sur Facebook.

Speaker 1:

C'est ça À qui je parle. Je parle à ma mère, ma soeur, c'est des clients. Je fais un wholesale pour ma mère. Je répète ma mère.

Speaker 2:

Facetime sur ma tablette, c'est bon, mais c'est bon, tu fais ça pour de vrai.

Speaker 1:

Ouais, Je suis contente. C'est pour ça que je peux enregistrer leur nom Là. Mettons, ils ont des émojis particuliers Quand c'est un client que j'ai vu qui a payé une petite bulle à côté pour le fun de mettre une bulle Quand c Quand il y a un trop gros pénis je mets une aubergine Parce que Faut que je me prépare Faut, que je me prépare Faut que je me prépare Les deux, parce qu'il y en a Bon, la moitié de mes Bon, c'est peut-être plus la moitié maintenant, maintenant, c'est peut-être 75 % de mes clients, carrément, ils arrivent d'Afrique là.

Speaker 1:

Ah, ouais, hein Ça fait mal. Ils ont décidé que tous les gens avec des gros membres venaient m'appeler Somehow ils se sont concertés.

Speaker 1:

Non, non, non, sois pas jalouse, ça fait mal. Sois pas jalouse Parce que les gens qui n'ont rien, ils ont un micro-pénis. Quand ça passe vite, tu te frottes deux minutes et c'est fini. Tu ne sens rien, tu fais Ah, c'est bon et c'est fini. Ça fait longtemps que je n'ai pas eu un micro pénis. Il y en a même qui savent qu'ils ne peuvent pas te pénétrer. Tu fais juste parler avec eux. Tout faire l'opposition, moi. Ils me font rire Quand quelqu'un qui a une aubergne qui me dit tu fais ça anal, non, non, i don't. Monsieur, t'arrives avec ton esti de pénis de 8 kilomètres, tu mets ça où, tu mets ça où. Je dis ça, sachant que tout le monde a vu mes espèces de gros dragons. Ils ont peur de mes dragons. Mais toi, t'es un humain, mon dragon, j'aime pas dans mon derrière. Fait que toi, monsieur, tu n'iras pas dans mon derrière non plus. C'est trop fou pour moi, non.

Speaker 2:

C'est quand même audacieux, ça. Je trouve Quelqu'un qui sait qu'il y a un aspect Je te jure Un membre.

Speaker 1:

Comme la fin est gros, comme mon avant-bras.

Speaker 2:

Mais Ça, c'est comme une recette pour aller à l'urgence. Je suis en train de déchirer.

Speaker 1:

Comment le disait, qu'il faut m'envoyer à l'urgence. Il avait un gros pénis. Fait que non. Pour cette raison, je mets l'aubergine pour être sûre de me rappeler. Ah, c'est bon ça, Parce que quand il me texte ça, sinon je ne sais plus Qu'est-ce que je mets Quand quelqu'un est Ça?

Speaker 2:

ça doit être horrible. Ça m'est jamais arrivé, vraiment genre de. Des no-show. Je te dis ça fait vraiment pas longtemps que je fais. ça indie là, Fait que j'ai comme peur à mon premier jour.

Speaker 1:

Ben, il veut prendre des rendez-vous puis De ne pas se pointer, genre C'est ça À partir qu'il annule, ou.

Speaker 2:

Ben, il annule sans te le dire, mais ils donnent un déposit.

Speaker 1:

Ça dépend. Généralement, ceux qui donnent un dépôt, ils me disent qu'ils annulent, ou ils veulent le reporter parce qu'ils veulent récupérer leur dépôt, ou ils veulent que ça soit mis dans le prochain rendez-vous. Sinon, c'est que des fois je le mets comme un autre show. Mais c'est quelqu'un qu'on dirait que j'avais déjà pas confiance, fait que j'ai pas demandé de dépôt. T'avais comme un feeling. Ouais, j'avais déjà un feeling.

Speaker 2:

C'est cool que tu me dises ça parce que moi aussi j'y vais comme un peu avec le feeling. J'en ai pas toujours des dépôts. Si je sens que le gars fait ça à temps perdu, je suis comme ça, vous mène pas là-dedans, C'est comme tu fais un haloué, je peux te cracher dans la gueule, je peux te pitié.

Speaker 1:

je dis oui à tout parce que je sais que c'est pas sérieux. Puis, finalement, qu'est-ce que j'ai pas raison? on est au show, c'est comme allô, je peux avoir un rendez-vous maintenant. Oui, tu peux avoir un rendez-vous Maintenant. tu vas te téléporter, tu vas apparaître chez. Tu n'as même pas l'adresse, tu ne sais même pas si je suis dans quelle ville. Tu sais ton numéro, tu appelles, c'est écrit Toronto. Je ne suis même pas dans ta ville. Tu veux un rendez-vous maintenant?

Speaker 2:

OK, faisons ça. Sometimes, j'ai l'impression qu'ils sont un peu Bêtes, oui, un peu bêtes.

Speaker 1:

C'est une bonne façon de Je quand ils me disent je peux avoir un rendez-vous maintenant. Maintenant, tu me textes à minuit, je peux avoir un rendez-vous maintenant. Je suis comme oui, de minuit à une heure. Oui, quand Nantes commence, maintenant, hier, ça qui m'est arrivé, il m'écrit genre à minuit 13. Je peux avoir un rendez-vous maintenant. Je suis comme oui, pour 30 minutes. Je suis comme oui, minuit 13 à minuit 43. Il me, il m'envoie le dépôt. Ça lui a pris comme 10 back and forth par email pour comprendre qu'il fallait qu'il me dise l'heure du rendez-vous. puis, qu'est-ce qu'il veut? là, je dis que ça arrive là. Après, je dis minute 13 à minute 43, il me dit oui, là, je dis bon ben, tu peux m'envoyer le dépôt à mon courriel. C'est quoi ton courriel? mais tu m'écris par courriel. Tu es en train de m'envoyer un courriel pour me demander à quel courriel Celui-là. Donc, là, finalement, il envoie le dépôt.

Speaker 1:

Il n'a pas envoyé le paiement complet. J'étais comme lol, là il se déplace. Il vient puis, effectivement, c'est de minuit 13 à minuit 43, c'est aux 30 minutes qu'il commence. Maintenant Il est comme oui, oui, oui, là, là, je troll À 35, il reste 8 minutes, hein, il est pas encore là. Je troll, je troll À 42,. Il reste 8 minutes, hein, au rendez-vous. Ok, pour être sûre, là, à 50, je pense qu'il m'écrit. Je suis là, je dis mais ton rendez-vous est fini, comment ça? mon rendez-vous est fini, mais c'était de minute 13 à minute 43. Tu m'as dit mais non, il y a 30 minutes. Oh, mais là je suis déjà chez toi. Je dois une adresse proche, comme tu n'es pas chez moi.

Speaker 2:

Tu as une adresse proche.

Speaker 1:

Tu n'es pas chez moi j'allais pas vraiment le faire ça, mais c'était juste pour qu'ils comprennent.

Speaker 2:

Regarde le trajet regarde à quelle heure tu vas arriver.

Speaker 1:

Pis, dis moi, à cette heure là, tu sais, tu me dis moi, j'ai combien de temps pour me préparer. Je suis supposée pas prendre de doutes, tu, coco, ouais, c'est ça comme ça. Là, tu sais même pas si il y a quelqu'un. Je suis en train de faire un client live, tu sais même pas. Après ça, il est comme ok, il arrive. Je suis comme, tu sais, je lis ça, tu t'en d'pas, c'est parce que je suis fatiguée. Le sang, il est dans le pénis, c'est pas dans le cerveau. Là, il est rien. Je suis comme j'ai trollé, trollé, trollé, et à la fin du rendez-vous, oh my god, j'ai trop aimé ça avec toi. J'en reviens jeudi.

Speaker 3:

Je suis comme Ah, après tout ce trollage, tu reviens jeudi.

Speaker 1:

J'adore, ah, trop bien.

Speaker 2:

Après tout ce trollage, Mais c'est quand même cool tu sais. Il t'a suivi, mais j'étais comme Valendo». Mais ils sont tellement entitled de penser, penser, moi je trouve ça drôle des fois À l'eau il est sauvagé. Il peut te faire apparaître à n'importe quel moment Tu vas arriver.

Speaker 1:

Moi, j'ai pas de vie.

Speaker 2:

dans le fond, on existe sur demande J'écris beaucoup là-dessus D'exister sur demande pour les clients, entre quatre murs fermés Avec mon, ma petite lingerie, pour vrai, est-ce?

Speaker 1:

qu'ils pensent qu'on est en lingerie. Oui, oui, ils pensent ça. Puis, à chaque une minute, on se redouche pour être souple, être propre pour eux. Ils pensent qu'on est prête.

Speaker 2:

Ils pensent qu'on attend juste. Ils pensent qu'on les attend 24 heures sur 24. C'est ça que je trouve fou de changer, parce qu'avant, quand j'étais en agence, j'étais vraiment dans une position de J'étais quand même en demande. Moi je me pointais, je pouvais faire mon argent quand je voulais. Il y avait tout le temps du monde qui voulait me voir parce que j'avais mes réguliers, puis j'avais une liste de gens qui voulaient me rencontrer. Ça a switché. Depuis que je suis indépendante, là, je me fait capoter.

Speaker 1:

Je suis comme On peut-tu se voir, on le voyait demain.

Speaker 2:

Je suis comme. oui, je suis disponible. J'entends, je suis comme t'as l'arnaque. Non, c'est pas correct. en fait, C'est toi qui es censé me bague pour me rencontrer, pourquoi c'est l'opposé live? Mais je comprends en même temps.

Speaker 1:

ils ont une vie, ils sont occupés, puis genre Ça me fait chier qu'ils ont une vie, ils sont occupés, mais ils sont pas capables de comprendre que nous aussi, Mais c'est ça, nous, on n'est pas non plus juste.

Speaker 1:

J'envoie. Quelqu'un qui m'écrit sur Instagram, m'écrit et pose en 10 questions, l'un après l'autre. Je comme toutes les réponses sur mon site. Juste, lis le site, prends deux secondes. J'ai pas juste ça à faire vous tenir par la main à chaque personne pour des affaires qui sont écrites sur le site. Mais je suis pas vous. Je suis comme t'es vous. Tu seras pas vous. Vous, tous les gens qui m'envoient 50 messages quand c'est écrit en trois lignes sur le site Non, mais parce que Je sais plus quoi. Je sais plus quoi. Ok, parfait, comme tu liras le site, tu m'écriras après. Là, plus tard, j'envoie un message. Ah, j'ai pas le temps d'écouter la vidéo parce que je travaille. Mon temps est précieux. Je poser 50 questions. Ouais, non, c'est ça. T'avais pas le temps de lire le site en une minute. Mon site a pas des millions de messages. Là, il y a quatre liens. Tu choisis, tu cliques OnlyFans. Tu choisis, tu cliques Booking. Ça t'amène directement sur quel service tu veux réserver.

Speaker 1:

Techniquement en trois minutes, t'as booké C'est Uber Eats. Trois minutes, t'as booké Le service que tu veux, la durée que tu veux, l'adresse que tu veux. Tu préfères me poser 50 messages. L'affaire, c'est que quand ça te prend une demi-heure booké un rendez-vous queer un 15 minutes, ça me fait vraiment chier Pourquoi j'ai gaspillé deux heures Pour que ça me rapporte même pas 300 $. Vous voyez, c'est comme votre booking devrait prendre moins La partie. Le fun, c'est qu'on se rend compte, pas de texté de Ah, mais t'es dans quelle ville? C'est écrit sur le site. À E?

Speaker 2:

C'est écrit sur le site À Isha Black Montréal. Je suis dans quelle ville? C'est écrit à Isha Black Montréal. Mais c'est fou, hein, parce que c'est vraiment une grosse partie du travail. Puis, tu sais, moi c'est comme tu dis moi, la partie que j'aime, c'est la rencontre De comme me préparer. J'aime ça aussi Choisir mon outfit, i love that. Mais comme je ne suis pas une businesswoman, pis, je suis pas une modèle aussi.

Speaker 2:

Moi, je suis photographe dans la vie, je ne suis pas comme devant la caméra. Je suis super mauvaise pour poser. en fait, pis genre, je suis comme ah mon dieu, faut que je mette des nouvelles photos, faut faire des photos shoot, c'est vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail. Je donne tellement de respect, genre, aux filles qui font comme toi.

Speaker 2:

Shout out les filles, shout out, les providers, les sex workers indépendantes. C'est énormément de travail, pis c'est une charge mentale immense qui est genre ben, moi, personnellement, ça me overwhelme, pis des fois, ça fait que je fais vraiment beaucoup moins d'argent parce que I could never be them. Les filles, je ne sais pas Les filles qui ont des grandes- business successful pourraient, chapeau, mais effectivement, je ne pourrais pas.

Speaker 1:

Mettons cette année, ce n'est pas comme ça. Cette année, c'est différent. Je ne sais pas ce que je vis cette année, mais dans les années d'avant, à partir de l'année passée et avant, je faisais Comme je t'ai dit. Tantôt, hors caméra, j'étais pensée à j'ai 4 000 piastres d'Uber, mais dans un mois, je faisais 10 000 là, mais je faisais la première semaine Et ensuite 3 semaines off, 4 semaines off 5 semaines off. Après ça je clenche cl. Après ça je clenche, clenche, clenche, clenche, je fais un 10 000.

Speaker 1:

Après ça je suis brûlée, je suis tannée de leur parler, mais ça, c'est une façon de travailler que moi, personnellement, j'aime, c'est parce que je m'auto burn, parce que la chose, c'est que j'aimerais ça faire peut Maintenant être capable de faire 6 000, mais je le fais à longueur de semaine Plutôt que de faire 10 000. Puis, ensuite, j'arrête et je suis brûlée Jusqu'à ce que j'ai dépensé tout l'argent. Quand j'ai plus une scène, je recommence à travailler.

Speaker 2:

Mais c'est ça, hein, karine, j'aimerais être capable de le faire de manière régulière.

Speaker 1:

C'est pour ça a l'air d'être tellement beaucoup de travail aussi, c'est beaucoup de travail, c'est encore plus de travail moindre, mais c'est devant mon ordi, c'est assis, j'aime bien. Je parle avec les gens. Plus t'es régulier, plus t'as d'irrégulier. Ça c'est le fun. Maintenant, il faut que tu qu'il faut que tu pull through les temps morts.

Speaker 1:

Parce que j'essaie de toujours me rappeler que dans un temps mort, quand j'ai pas de client en personne, pis quand j'ai pas de client de cam, c'est quoi que je fais? J'écoute Netflix. Ça m'aborde pas plus. Des clients d'écouter Netflix Fait qu'il faut juste que j'écoute Netflix. Je me mets Pour qu'il y ait un potentiel. Qui veut un show? je suis là.

Speaker 2:

Puis un show. C'est comme Tu leur fais un striptease.

Speaker 1:

Oui plein de choses différentes. Ils payent à la minute. Donc, sa réponse, c'est quoi? C'est différent. Il y a plusieurs sites différents. Certains sites que ce sont des sites publics, ils payent à l'action.

Speaker 3:

Il y a comme un menu, Ah 50 tokens, c'est ça Flash les seins.

Speaker 1:

Tant de tokens, tout work. Tant de tokens, tout nu Moi, j'adore ça, c'est comme un jeu.

Speaker 1:

Quand il y a personne pendant 4 heures, c'est ça. Quand il y a 3 personnes qui n'ont pas du tout dans leur compte, c'est long. Sinon, l'autre site, c'est à la minute. Ils t'amènent dans une chambre privée. Il y a juste toi et la personne, ou un groupe semi-privé, parce que tout le monde qui est là paye à la minute. S'il y a plus qu'une personne, c'est plus eux qui te disent Souvent, c'est beaucoup de gens qui veulent que tu fasses des decorating. Ils allument la caméra et tu juges C'est Jerking Off Instructions. Tu leur dis comment se toucher, comment on dirait. Il y a des gens qui achètent des vidéos comme ça, mais il y a des gens qui aiment que tu le fasses en personne. En ce moment, sur Jerkmate, comment je fais mes shows privés, c'est que quand tu vas, tu, ce que je fais là-dedans, c'est que je fais, moi, je strip-tease, puis j'utilise mes jouets, puis je me masturbe. J'ai des jouets qui sont collectés au site et quand ils typent, ça vibre, wow, j'adore ça.

Speaker 2:

Puis ça, c'est plus genre je me sens comme une grand-mère. Genre je me sens comme une technologie. Oui, ils connectent. Puisons Jerkmate, c'est un jouet. Lovense Le loche.

Speaker 1:

Tu le connais aussi de webcam, Quand il tire sur Jerkmate. ça te vibre, toi. Ça j'adore ça.

Speaker 2:

Oh my God, c'est tellement fun, mais c'est comme hot en même temps.

Speaker 1:

J'adore, j'adore, je suis fan, c'est mon truc préféré. L'autre, quand tu vas en priv, privé privé. Là, c'est eux qui décident. Privé privé, c'est plus cher, c'est 9,99 la minute. Puis c'est eux qui décident ce qu'ils veulent. J'ai eu un show tellement fun avant hier, et voilà, je le fouette À distance. Ouais, après avoir la caméra, tu fouettais quoi L'air? Je fouettais l'air en direction de la caméra mais il y a même ça, il y a même ça, entendre le son es-tu proche?

Speaker 1:

mon foie, est-ce que tu vois un foie ici? je vois beaucoup de dildos. Je suis dans la chambre. C'est pour ça que, ah, ben, tant pis, il n'y a pas.

Speaker 2:

Oui, il y a beaucoup de dildos j'aime pas les dildos, mais je vois pas. Il y a peut-être ça, ça semble être la section un peu plus kinky.

Speaker 1:

Non, je pense que c'est la nommature. Je sais pas si ça va marcher. Je sais pas s'ils m'entendent encore. Allons le son.

Speaker 2:

Ça a l'air de marcher. je pense, oh wow.

Speaker 1:

Je sais pas si vous entendez bien à la caméra. C'est ça, c'est ça qu'il entend.

Speaker 2:

Puis, là, pis là lui, il est content, il a l'impression qu'il se fait fouetter.

Speaker 1:

Pour vrai, il est dans sa tête, dans son imagination, ah c'est tellement cool being a good boy, being a bad boy, let me whip your ass, baby boy, allez. Oh my god, j'adore ça, mais c'est crazy. Oui, c'est trop fun parce que j'imagine que le gars, il est tout content, il est tout seul chez eux.

Speaker 2:

Pis, comme tu fais ta soirée, tu prends ton genre, je sais pas, c'est cool l'imagination que ça prend pour me sentir fouettée à distance.

Speaker 1:

Je respecte ça honnêtement, moi aussi.

Speaker 2:

Mais tu sais, qu'est-ce que je trouve vraiment cool aussi, c'est le oui. Ça, je sais pas si t'as déjà fait ça.

Speaker 1:

J'ai déjà fait des appels érotiques, mais pas dans un mode phone sex operator. Mais c'est plus du monde d'insta qui veulent des séances. Tu sais fait qu'ils m'appellent. Pis, je fais sur Snapchat, mettons une séance vidéo, ou des fois c'est des appels, des fois c'est des sextings en écrit.

Speaker 2:

J'ai des gens, c'est tellement easy, je les texte ça, c'est mon préféré, en fait le plus difficile, c'est de ne pas s'endormir.

Speaker 1:

C'est là dans le premier entraînement. Je te jure je le souhaite. je rigole parce qu'une fois j'ai un de mes somnis virtuels peut-être à 1h du matin, mais j'étais fatiguée. sauf que là, justement, de mes soumis virtuels peut-être genre à 1h du matin, mais j'étais fatiguée, sauf que là, puis, il est comme je veux, comme 3h, j'étais comme, puis 3h. je ne vais pas dire non, le loyer arrive, c'est comme un petit café Fait que j'ai dit oui, et à mille chemins.

Speaker 1:

je répondais lentement C'est comme, je dis une affaire, je dis une affaire. puis elle m'a dit comme allô, t'es encore là. Oui, je suis encore là. OK, une affaire, une affaire. Allô, t'es encore là, Oui, je suis encore là, Continuons. Oh, mon Dieu, c'était trois heures de misère.

Speaker 2:

Ah, c'est clair Trois heures de misère. En même temps, tu peux prendre un café parce qu'après t'es juste réveillée.

Speaker 1:

C'est ça. J'ai mal lu l'affaire, pour vrai. Oh my God.

Speaker 2:

Mais ça, c'est du travail acharné, pour vrai. Je te dis De. Se regarder réveillée Même moi, quand j'ai des calls et out calls jusqu'à tard, ça dérange. Je suis comme non, ça va. Regarde je me couche tard, mais pas à ce point. Non, c'est ça, je me couche tard, mais je suis chez nous et j'écoute des émissions.

Speaker 3:

Je ne suis pas en train de parler de nos vies, exact, mais c'est le fun aussi, j'aime ça, avoir des late out calls.

Speaker 1:

Mais tu sais, j'adore ça, en fait, peu importe l'heure mais j'aime mieux ceux sieste.

Speaker 2:

Mais c'est ça, moi aussi, c'est toujours prévu. Moi, j'ai un de mes clients qui me book tout le temps pendant la nuit, parce que lui il vit la nuit. Mais c'est tellement le fun parce qu'il me dit ok, come be a night owl with me, pis, tout, pis c'est vraiment cool pis, là, on se rejoint genre à comme une, c'est commander des sushis.

Speaker 1:

J'aime ça, j'adore ça pour vrai, j'aime ça.

Speaker 2:

Quand, en fait, je pense que je n'aime pas tant les coques pendant la journée, ok, j'aime ça, ça ne me dérange pas. J'aime définitivement mieux le soir.

Speaker 1:

Si j'ai le jour entre soir et matin, je préfère le soir Matin moi c'est impossible. Mais si j'est soit en nuit et jour, non, les deux me vont pour vrai. Je suis à l'avance. C'est juste que jour, mettons à partir de 2h, il y a plus de chances que je te vois dans la minute. Oui, parce que la nuit, je dors, je suis couché.

Speaker 2:

Tu vas me texter, je suis blabab sur la gueule, je sais pas ce que tu filmes, mais moi, quand il est passé 8h le soir, c'est sûr que j'ai fumé un joint. Puis je suis chez moi en train d'écouter je sais pas quoi, dans mon salon there is no way que je me lève, que je vais prendre ma douche, me raser, me maquiller, non une fois, j'ai vu un client quand j'étais high.

Speaker 1:

Ah ouais, je pense pas que je referais ça. Je fais jamais ça moi. En fait, c'est même la semaine passée, la première fois de ma vie, un client. Il voulait fumer. Je suis comme tu sais quoi, pourquoi pas?

Speaker 2:

J'ai fumé avec J'aurais fait une crise. en gros, je pense Je suis folle.

Speaker 1:

J'ai fumé avec. mais il y avait un autre client qui voulait me booker. Puis, lui, il voulait prolonger. Fait qu'il a dit je vais aller chercher mon argent pour prolonger. Pendant ce temps-là, je peux faire mon autre client Après ça il revient. J'étais comme c'est très drôle Avec lui. j'ai fini Pour le deuxième. je suis high.

Speaker 2:

Je suis comme Oh shit. Quand l'autre est arrivé pour de vrai je pense pas que je me souviens bien de la séance.

Speaker 1:

Ah, ouais, t'es un petit sociable. J'étais comme hey, je suis nice aujourd'hui, hein?

Speaker 2:

Mais t'sais, je suis pas toujours comme ça, mais en même temps, t'es plus un vibe aussi. Moi, c'est juste que je pense que je serais anxieuse et je fais de l'anxiété, puis je sais pas, je serais pas on top of my game. Je questionne comment je me suis pas endormie.

Speaker 1:

Je suis surprise de pas me mettre endormie. Bravo pour vrai quand l'autre est revenu, t'as dit que t'étais fatiguée là, j'étais, comme on peut pas.

Speaker 1:

Il est venu il y a fait 10 minutes, faut trop, je dorme. Ça sert à rien que je te fasse payer pour rester là, parce que je vais dormir dans une, une minute, je vais endormir, tu sais déjà. Mais tu sais, on peut dormir ensemble, mais tu n'as pas l'argent pour la nuit. Si tu payes la nuit, c'est bon. Même si tu payes la nuit, je n'ai pas envie de te faire payer la nuit, parce que c'est des chiens. Ce n'est comme. On s'amuse au début, on dort, on s'amuse après, correct. Mais là, je suis tellement high qu'on va même pas s'amuser avant, je vais que dormir. Je peux pas me faire payer pour juste me regarder dormir.

Speaker 2:

Ouais, non, c'est ça non, moi j'aime pas ça de cette façon, les overnight, parce que j'aime pas le morning sex. En fait, je devrais juste rendre pas une morning person. Puis, comme, me réveiller, faut que ça paie vraiment bien. Je te jure, faut que ça paie vraiment bien pour que, le jour, je me réveille à côté de toi, là, puis que comme Pis si tu veux du morning sex en plus. Là, moi, je suis grumpy le matin, là.

Speaker 1:

Et non, ça va pas. Moi, je pense, Je me suis habituée Parce qu'à cause du couvre-feu j'avais un client qui venait faire la nuit.

Speaker 2:

Ah, mais ça fait bien.

Speaker 1:

C'est cool, Parce que c'était comme ça ouais, Après le travail de chez nous, ça a été coincé chez nous.

Speaker 3:

Ah mais c'est quand même nice Ça c'était bien durant la pandémie, j'avais pas.

Speaker 1:

De Depuis, j'en ai beaucoup moins, mais beaucoup moins.

Speaker 2:

C'est correct, mais j'aimerais en avoir plus quand même L'overnight, ouais, mais c'est sûr que c'est quand même nice.

Speaker 1:

Moi, ça dépend vraiment avec qui, mais avec mes réguliers, pas avec des nouveaux, des nouveaux que je connais pas, c'est comme pourquoi. On sait même pas si on va s'entendre. Qu'est-ce qu' plus Les gens qui parlent pas?

Speaker 2:

trop aussi, genre si t'essaies de me parler tout le long, j'essaie de dormir, moi ça je pense ça me donne un peu comme des, il y en a des comme ça. Oui, vraiment, il y en a des comiques. Il y en a des comiques C'est trop drôle de comme ça me fait vraiment plaisir, de genre échanger sur les clients, Comme il y a tellement genre le sex work, c'est un des sujets que c'est comme inépuisable en fait.

Speaker 2:

Oui, fait que t'es vraiment. Je trouve que c'est très bon ton initiative, parce que il y a toujours quelque chose à dire, il y a toujours des anecdotes. Pis, c'est des anecdotes. Moi, je me rappelle quand j'ai commencé toutes mes amies. Après, je revenais de mes journées de traîche, je assis, toi, faut que je te raconte qu'est-ce que c'est, genre tu sais, il y a tout le temps des trucs, genre je sais pas inimaginable impossible moi même avant d'être sex worker, je regardais des trucs.

Speaker 2:

Je pense que tout le monde est curieux, aussi toutes les moldus, ouais t'appelles ça les moldus, moi j'appelle les civils, les civils, moi je suis belle comme Moldu.

Speaker 1:

Moi j'appelle Moldu parce que Non, mais j'aime ça les Moldus, J'aime ça.

Speaker 2:

Oui, c'est comme ça. Nous, c'est dans un autre monde, parallèle, c'est ça On est dans la plateforme 8 et 3 quarts.

Speaker 1:

Oui, on est à côté, mais ils ne nous voient pas. Ils ne nous voient pas.

Speaker 2:

Ils ne le savent pas.

Speaker 1:

Exactement. Comme Je sais pas si je l'ai dit dans le podcast, je l'ai dit avant. Quand je savais pas c'était quoi les serments de massage, j'ai passé à côté, pis je les voyais pas. C'est exactement la même chose. C'est des moldus, J'étais moldue.

Speaker 2:

C'est drôle parce que j'ai juste des références d'Harry Potter. Mais quand je me déguisais, quand j'étais dans l'agence super haut de gamme, la madame me donnait des loups-boutins pour aller à mes out-calls. Elle ne me donnait pas, elle m'est prêtée Dans les hôtels 5 étoiles, à marcher toute coincée dans mon linge. Les gens ne savent pas. J'ai l'air d'une businesswoman, Je suis en robe cocktail, avec un cardigan, je ne m pis. Tu sais, moi, je m'habille vraiment pas comme ça dans la ville, pis, j'avais vraiment l'impression d'être comme ok, c'est vraiment une référence Harry Potter. Mais tu sais, dans Bellatrix, quand elle se déguise, elle prend une potion. Pis, là, elle est comme non, c'est Hermione qui prend la potion pour être.

Speaker 2:

Bellatrix pis là, elle va à la banque, pis là faut comme qu'elle soit genre reconnaissante pis elle agit comme pis là, j'arrive, pis je rentre dans l'hôtel, pis je regarde, c'est ça mon détail.

Speaker 1:

Soyons incognitos.

Speaker 2:

Oui, pis là, je suis comme je suis parmi les modules pis, je peux pas genre c'est aucun prétexte break character, pis là tu te fais dans l'ascenseur, pis t'es comme ouf, tu sais quoi?

Speaker 1:

ouais, c'est comme là t'es là tous les jours entre 9h et 5h à questionner. Est-ce qu'ils vont découvrir ce que je fais?

Speaker 2:

c'est fou, hein. quand on a besoin, c'est parce qu'en plus, j'ai l'impression que je sais pas ce que t'en penses, mais j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de sex workers. en fait, je sais pas, en fait, oui, pis non mais je sais pas.

Speaker 1:

Je te dirais oui, j'en vois plus, mais je sais pas si j'en vois plus parce qu'il y en a plus ou si j'en vois plus parce qu'on se cache moins.

Speaker 2:

Ouais, c'est vrai. bon point C'est ça que je sais pas. Parce qu'on a toujours été là, ça c'est sûr.

Speaker 1:

Il y a toujours été présent, parce que, depuis que je l'ai dit, le nombre de filles qui étaient avec moi au secondaire, avec moi au cégep, avec moi à l'université, qui me racontent qu'ils faisaient ça, mais pas moi qui étais avec eux, je savais pas. Et puis, eux non plus, je savais pas. On travaillait toutes dans des salons séparés, qu'on savait toutes pas, mais en fait, allaient à même cégep que moi. Quand il y a une fille en particulier, je me souviens, je la haïssais d'ailleurs, mais c'est correct.

Speaker 1:

Puis, comme deux ans plus tard, moi, j'étais maintenant Ok, je ne vais pas donner le nom de l'école parce que ça va trop l'exposer, mais en même temps, j'étais dans une école en particulier. Puis, pendant que je travaillais dans le centre de massage, tout va bien. Puis, quand j'ai changé d'école l'année d'après, je vois cette personne que j'aïssais et qu'on ne s'attendait pas participer à la même tour de théâtre que j'ai participé. Aïe, aïe, aïe, fait que je suis. Comme C'est fou, hein, s'il n'y avait pas toute cette ambiance de jalousie, de compétition. On a les mêmes intérêts, ouais, en dehors du sexe, en dehors du travail, en fait.

Speaker 2:

On a des amis en commun Au salon genre.

Speaker 1:

Oui, oui, oui, parce qu'on ne s'est pas de la vraie vie, il s'agit du salon, puis c'est la même personne. Je comprends, on serait pas amies pour vrai, parce que ça, c'est une très mauvaise qualité pour quelqu'un. Mais ce que je veux dire, c'est que quand je ressors dans la vraie vie, puis je suis comme on a genre 150 amis en commun. Si on se fait croire dans un autre contexte, mon père et tout ça, la foutue compétition. Tu comprends, parce que j'ai fait d'autres salons. Où est-ce que, au lieu de voir les filles, comme dans la compétition, on faisait les clients prendre les duos? Ah, ouais, hein, tu comprends? Au lieu d'être comme ah, mon dieu, c'est moi qui vais apprendre. Oh non, c'est toi.

Speaker 2:

Mais pas sa place, pis de la compétition non plus, Pis. ben, je suis sûre que Moi, je suis vraiment une personne qui a pas cette fibre-là. tant que ça. De compétition genre Ouais, mais ça m'est déjà arrivé de ressentir de la jalousie, pis ça. J'ai vraiment pas aimé ça, genre. Je me suis catchée à avoir un feeling de comme fuck, en fait, c'était quoi donc? Oh mon Dieu, en tout cas. Bref, moi et une autre fille que je connais, on allait travailler à la même agence en même temps.

Speaker 2:

On a un peu le même branding. Puis là, j'étais comme Fuck, zario est vraiment plus hot que moi, genre, elle va avoir plus de clients. Puis là, j'étais fucking jalouse. Puis là, j'ai commencé à un peu la Pas, la dénigrer, mais j'étais comme ah, non, dans le fond, moi, genre je vais faire. Puis là, j'étais wow, wow, wow là— Gère-toi, wow, ouais reviens, ton père là—.

Speaker 2:

Ça m'est arrivé une fois, puis je me rappelais parce que j'en parlais à mes amis, puis là ils m'écoutaient, puis là je suis comme Ouais, c'était un peu weird, hein, ça arrive. C'est vraiment un sentiment amer que je n'ai vraiment pas aimé. C'est sûr qu'on ne se sent pas bien comme ça.

Speaker 1:

Quand c'est ça ta journée, quand c'est ça tous les jours, c'est sûr que tu ne te sens pas bien.

Speaker 2:

C'est vraiment pas nice. Au pire, elle va faire plus d'argent que moi. Qu'est-ce que ça fait? Elle ne va pas voler mes clients. Si mes moi, ils vont venir me voir moi. Puis, si mes clients veulent aller voir elle, puis que maintenant ça clique mieux. Mais c'est genre la fucking vie, c'est pas grave.

Speaker 1:

Il y a assez de clients pour tout le monde. Je suis sûre et garantie. Puis tu sais comme tu dis dans ce truc-là, c'est que mettons que j'avais. Elle travaille plus maintenant dans l'industrie, mais c'est une amie à moi. Maintenant, elle s' avec Alicia, puis on se ressemble, on se ressemble Même casting, même tout, tout, tout. Comme tu dis, fait que mettons, on allait ensemble au massage, je me présente Alicia, alicia. À la fin, elle se présente Alicia, criant quelqu'un.

Speaker 2:

Tu peux pas te la présenter.

Speaker 1:

Elle est comme non, non, c'est mon amie, ma soeur, ma collègue, mais là, c'est mon ami, ma soeur, ma collègue. Ben là, je saurais pas comment choisir. Il y en a même pas quoi de choisir. Prends les deux. Je transversais.

Speaker 2:

On proposait souvent des duos au lieu que tu devrais être une fille deux heures.

Speaker 1:

On proposait prendre deux filles une heure parce que on aimait l'histoire que j'aime. Mieux que tout le monde parte avec 100$ que une à 1000$. Pis, tout le monde à 0$ Exact.

Speaker 2:

Personnellement, c'est ce que je préfère. C'est ça qui était cool dans le salon où je travaillais aussi. Les duos, genre De faire un bague avec une amie, c'est malade pour vrai. Moi oui, C'est le meilleur moment. J'ai des moments aussi que nous autres. J'ai des moments aussi que nous autres. On faisait des quatre mains. Oui, parce que moi j'étais moins expériencée, puis, bref, ça me tentait moins.

Speaker 2:

Mais juste de faire un quatre mains avec une fille, puis genre, on se regarde, puis on rit, le gars, il était comme saoul. Puis, genre, c'était n'importe quoi. Il y en a une qui go down, puis l'autre est en train de le frencher, puis là on se regarde, on se fait un petit genre, clin, d'œil, puis genre, on rit. Puis, juste après d'être comme Oh my God, what the fuck was that? Puis genre, le comme sisterhood que ça amène. c'était tellement comme Ça, j'aime ça.

Speaker 1:

Puis surtout avec Alicia.

Speaker 2:

C'était fun.

Speaker 1:

On avait t'aimes embrasser, moi j'aime les blowjobs. Ben voilà, on a chacune notre tâche. Ouais, je pense que c'est Pour que c'est ferme. Elle est de friendship, alors je peux te sucer, pis, elle, elle peut faire l'inverse. Voici, voilà, t'sais, c'est comme C. Mais non, les clients ont l'habitude de nous. Tu sais, quand je te récepte, je leur mettons qu'ils voulaient. Je leur demandais s'ils voulaient un duo. Je leur demandais de choisir une fille, puis de demander à la fille avec qui elle veut faire un duo. Ok, parce que on mettrait pas deux et demi ensemble, parce que t'es trop belle les deux. Monsieur, ça va vraiment être pas grave. Il veut toi. Puis, toi t'es comme ok, ben, moi j'aime 3 filles, t'es amie avec 3 filles. Je nomme ces 3 filles là au monsieur. Il choisit là-dedans.

Speaker 2:

Parfait, ça tout le monde s'amuse dans le duo parce que sinon ça fait des flamèches. C'est plus dur d'organiser ça quand t'es indépendante.

Speaker 1:

Moi, ce que j'aimais, tu sais, mais en tant qu'il faut faire. Ouais, Moi, j'avais des photos avec Raven j'avais des photos avec Alicia, puis j'ai une autre amie, Chloé. Pas forcément des photos ensemble, mais mettons sur ton site. tu peux écrire Il y a une page, j'ai une page. mettons mes amis. Tu vois, je n'ai pas la fibre marketing, j'aime trop les duos. c'est pour ça, surtout avec eux autres j'aime trop les duos, mais est-ce que c'est plus lesbienne show. En tout, on est les deux sur le monsieur.

Speaker 1:

Les deux sur le monsieur, les deux sur le monsieur.

Speaker 2:

À date.

Speaker 1:

Je pense que le gros masque que quelqu'un m'a demandé, c'est qu'on s'embrasse. Ah oui, rien d'autre. Non, parce que je ne sais pas pour les gens avec un casting différent de moi, mais moi, c'est parce qu'ils aiment ça, qu'ils se fassent étouffer, ils aiment ça qu'on s'assoie sur eux et qu'on est lourdes.

Speaker 2:

Nous qu'ils s'embrassent. C'est comme. Ok, c'est comme what's next? je vais juste avoir des titties.

Speaker 1:

Ok, c'est ça, c'est comme leur fantasme, c'est qu'on s'assoie les deux sur eux, pis qu'on croit lourde. C'est comme oh wow, ouais, c'est, c'est ça que j'ai, c'est ça que j'aime. Sinon, j'adore les orgies aussi. Donc, chaque fois que quelqu'un organise des événements comme ça, je suis comme. C'est ma passion, ma passion, ah ouais, moi, c'est vraiment. Moi, c'est overwhelming pour moi, iche.

Speaker 1:

J'aurais de la peur Parce que J'ai une de mes amies à prix. Je vais très souvent le lire dans le profil, vous irez voir tout le monde, toutes les filles. Elles organisent des orgies, mais par pour des travailleuses. On est comme 12 travailleuses indépendantes et avec 12 clients. On va dire 12 filles, 12 clients. S'il y en a moins, c'est peut-être 9 filles, 9 clients, mais il y a toujours une fille par client.

Speaker 2:

C'est pas comme un gangbang, t'es pas tout seul avec 10 clients autour de toi. C'est du un pour un, Un pour un mais tout le monde joue un peu.

Speaker 1:

Oui, tout le monde peut jouer avec tout le monde. Il y a un petit sexe, puis après ça, il y a un coup de l'âne. Après, j'adore. La première fois que j'ai participé, c'était Noël. Il y avait un échange de cadeaux, un échange de cadeaux avec les clients ouais, j'ai gagné un gros truc pour mettre du jus. Un distributeur de jus, il est encore là j'utilise encore chaque jour, je t'enverrai son lien.

Speaker 2:

Puis c'est fun, parce que plus Tout le monde cherche le même rate, en fait.

Speaker 1:

Ouais, le client paye à elle au début et tout le monde en est payé le même salaire à la fin. Puis, il y a aussi quelques filles qui sont là, qui ont un plus petit salaire, qui sont pas là pour le sexe. Elles sont là, mettons, pour veiller au consentement, servir les drinks, s'assurer un peu de la sécurité, ça c'est bien. Puis, je pense que plus on promouvoit les événements, plus souvent on peut en faire.

Speaker 2:

Ça c'est fun aussi Si on regarde des paroles. C'est tellement cool, Ça en prend plus que des initiatives.

Speaker 1:

Tu sais que personne n'est exploité dans le sens où tout le monde a le même salaire. tout le monde est bien rémunéré. C'est pas un truc. Pis, les clients payent plus cher aussi. là, les gars, Allez pas dans ce tarjet-là à l'impression que vous allez payer 150 piastres, c'est comme 1200, 1500. Par client, Pis les filles, on a un salaire que je ne dévoilerai pas sur Internet.

Speaker 2:

Pis la personne quis. j'imagine qu'il y a Ah ça.

Speaker 1:

Je sais pas combien qu'elle prend, mais je pense qu'elle prend la même chose que tout le monde, parce que si je regarde combien on gagne par rapport à combien les clients payent, plus le fait qu'il faut organiser, payer le Airbnb, payer la nourriture, tout ça, je pense pas qu'elle prend plus que nous. Je pense que le salaire est vraiment répart, vraiment repartir également.

Speaker 2:

C'est genre buffet vibes. Yo, c'est incroyable.

Speaker 1:

C'est genre bouffe and sex, next flicks and chill, orgy and chill, en tout cas bref, avec genre des petites huîtres. Mais je te dis, je t'enverrai son nom. Ben ouais, 100%. Je vais mettre le lien aussi sur l'émission, sur l'épisode. D'ailleurs, il faut que tu sais qu'on conclue cet épisode-là. Ça fait combien d'années qu'on parle 1 an 44? C'est bon Alors je conclue ça.

Speaker 1:

Alors, merci tout le monde. C'est intéressant pour tout le monde. Oui, c'est ça. Je vais devoir accrocher ça, mais tantôt, j'avais pensé à faire une parenthèse. Par rapport à Sugar Baby, seeking Arrange, j'ai un lien de référence avec une plateforme qui s'appelle Crack Revenu. C'est comme des liens affiliés en mode sex work. Même si tu fais pas de webcam, exemple, tu peux avoir promouvoir un site de webcam, puis tu fais une commission sur quand les gens créent des comptes. Moi, c'est comme ça. Je monétise mes time wasters. Mettons qu'ils meent, j'envoie mes ça automatiquement à tout le monde, puis là je les envoie, puis là, quand j'écris un compte, j'ai une commission. En ce moment, la commission, chaque fois que les gens font un compte sur Jerkmate, c'est 50$. Je pense que c'est la commission Fait que c'est différent. Je t'enver un lien pour Seeking Engagement. Les gens qui écoutent cet épisode-là avant de vous inscrire à Seeking Engagement, n'allez pas de mon lien, comme ça, j'aurai une petite commission en même temps quand vous allez vous inscrire.

Speaker 2:

C'est donc drôle.

Speaker 1:

Oui, j'ai fait ça. Puis, les filles qui sont travailleuses et qui veulent faire la même chose. Avec le lien de référence, vous m'enverrez un courriel. Je vais vous envoyer mon lien pour parler avec ma responsable et vous dire que c'est moi qui vous envoie. Mais ça, j'aime bien parce que, justement, je mets ça sur mon site. Il y a un petit lien comme ça même quand je dors, les messieurs cliquent dessus. Je performe une petite commission vraiment qui check?

Speaker 1:

moi perso, vu que je fais des show cam, mon lien amène à ma face. C'est ça, je demandais ça. Mais sinon, tout le monde peut participer, pas obligé de faire de la webcam pour mouvoir. Il y a plein de sites différents. Il y a Seeking, arrangement, je sais. Il y a des sites de rencontres aussi que tu peux promouvoir. Avant, il y avait du weed, des sites de vente de weed, mais je ne le vois plus en ce moment. Il y avait aussi des affaires de vente de trucs pour regrossir les pénis. J'étais comme si j'avais su que ça allait disparaître. J'aurais, j'aurais mal utilisé plus, j'aurais plus envoyé ça au monsieur. J'aurais dit t'es un petit pénis, va te grossir, va te gonfler. là, ça.

Speaker 1:

Puis mon code de chez Eros. Ça, c'est mes deux manières de faire des sous partager mes liens, partager les épisodes, partager mon code promo Sauf à 15. Si vous voulez de la belle lingerie de qualité et québécoise, il y a la compagnie Lil Underwear qui fait de la super belle lingerie. Code promo Aïcha Black encore pour vous économiser 10% Et je gagne 10% de commission. Donc la gang, là, on est 50, là, j'imagine les 50.

Speaker 2:

Tu comprends.

Speaker 1:

Un beau petit kit. Ça fait Les 50 dans un kit. Mon loyer payé.

Speaker 2:

Honnêtement, je pense que je vais m'acheter un petit kit. Bon voilà, Voilà, voilà En fait.

Speaker 1:

non, je mens. J'ai dit les 50 pour un kit, je vais payer mon loyer. C'est faux, Les 50 pour un kit, je vais m'acheter un kit. Sinon, venez sur Patreon. Patreon, ça va sortir au loyer. Patreon, c'est bon. On est combien sur Patreon maintenant? On est 57 sur Patreon.

Speaker 1:

Mais c'est abonnement gratuit, gratuit et payant. On est 57 en tout. Je ne sais pas combien sont payants, combien sont gratuits. Venez rejoindre au moins la partie gratuite pour qu'on grandisse ensemble la game. J'aime mettre tous tes liens de notre super invité dans la bio, dans les commentaires sur Insta, youtube à suivre. Je sais pas si je vais mettre comme une petite photo, pis juste mettre l'épisode audio. Ça peut être cool.

Speaker 2:

Des fois il y a des gens qui pensent c'est ça, il y a des gens qui pensent que c'est ça. Il y a des gens qui font ça qui mettent leur logo de podcast et ça joue. Il y a des gens qui sont un peu parressés de checker les plateformes. Je ne sais pas. C'est vrai.

Speaker 1:

En tout cas à suivre, toi qui l'écoutes. tu l'écoutes bien quelque part, mais reste, parce que tu l'écoutes, je ne sais pas où. donc, est-ce que t'aurais un petit mot de la fin, quelque chose à promouvoir?

Speaker 2:

non, comme je te dis, merci de m'avoir reçu. C'était vraiment cool ça me fait toujours plaisir de parler de ça. Je trouve ça important. Il faut en parler plus. Toujours faire des petits chitchats. Je te donnerai mon website ça marche.

Speaker 1:

Je vais aller voir ça. Nouveau website avec les options de duo à suivre. Mais je ne sais pas. Je te donnerai mon website. Ça marche. Je vais aller voir ça. Nouveau website Avec les options de duo.

Speaker 2:

Oui, bientôt, bientôt À suivre.

Speaker 1:

C'est ça À suivre. Merci d'avoir écouté Et on se revoit. On se reparle la semaine prochaine. On espère être 60 à la prochaine épisode. Bisous, bisous, cœur, cœur.

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